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La Vauguyon employait comme secrétaire l'abbé Fleuriel, chapelain du roi, «homme franc, droit, peu éclairé, mais plein d'honneur et de dévouementCe prêtre avait remarqué, dans les lettres qu'expédiait le ministre, bien des choses faites «pour éveiller au moins les soupçons». Il s'en était ouvert

Il (le Roi) est de son naturel très peu parlant, et il arrive souvent de ne me parler des grandes affaires, lors même qu'il n'a pas envie de me les cacher. Il me répond quand je lui en parle, mais il ne m'en prévient guère et quand j'apprends le quart d'une affaire, j'ai besoin d'adresse pour me faire dire le reste par les ministres, en leur laissant croire que le Roi m'a tout dit. Quant je reproche au Roi de n'avoir pas parlé de certaines affaires, il ne se fâche pas, il a l'air un peu embarrassé et quelquefois il me répond naturellement qu'il n'y a pas pensé. Je vous avouerai bien que les affaires politiques sont celles sur lesquelles j'ai le moins de prise. La méfiance naturelle du Roi a été fortifiée d'abord par son gouverneur, dès avant mon mariage. M. de la Vauguyon l'avait effrayé sur l'empire que sa femme voudrait prendre sur lui, et son âme noire s'était plue

«Le roi m'a fait l'honneur de me dire que M. de La Vauguyon lui ayant lu, le 14 février, une lettre qu'il écrivait

Les autorités civiles évacuèrent Rome, et se retirèrent sur Florence; le général Miollis, qui gouvernait la place, se renferma dans le château Saint-Ange, avec une partie des troupes qui occupaient les états romains: le reste prit la route de Toscane. Le général La Vauguyon, qui figurait dans cette défection, est fils de l'ancien ambassadeur de France en Espagne sous Louis XVI.

Froissé par de si dures vérités, Louis XVIII ne tolérait plus que contraint et forcé l'ingérence du maréchal dans ses affaires. Quand il eut expérimenté La Vauguyon, il résolut de le mettre

Mais M. de la Vauguyon tenait encore alors le Dauphin sous la tutelle de ses avertissements et de ses représentations. Quelles suites, murmurait-il

Les personnes du service intérieur de M. le Dauphin qui leur étaient dévouées, les informaient tous les matins du livre que ce prince lisait, et de la page, il était resté; en conséquence les teinturiers de M. de la Vauguyon lui arrangeaient un précis de tout ce qu'il était possible de savoir sur cette matière, et les compères mettant la conversation sur le même sujet en présence de M. le Dauphin, leur protégé bien endoctriné parlait, non pas comme un livre, mais comme une bibliothèque; et il fut choisi.

Plus avant que le vieux gouverneur du Dauphin la Vauguyon, que ce précepteur, Coetlosquet, un saint dépaysé dans la tâche humaine d'élever un Roi, que ce lecteur d'Argentré, qui savait tout au plus lire , le sous-précepteur du Dauphin, M. de Radonvilliers, était entré dans sa confiance. La Vauguyon mort, M. de Radonvilliers disposait de la volonté politique du Roi. C'était un jésuite, un peu brouillé avec les Jésuites, mais y tenant au fond, et leur homme; monté en se baissant et par intrigue du préceptorat des fils du duc de Charost

L'autre Carignan (Villefranche) avait épousé mademoiselle de La Vauguyon, et cette famille s'agitait aussi pour faire admettre sa légitimité par la Cour de Turin. On arguait d'un acte du feu Roi qui,

Les communications faites au roi par l'agent La Barberie ne portaient pas uniquement sur les objets dont il vient d'être parlé. Il lui en avait fait une autre plus confidentielle encore, de l'ordre le plus intime et d'une nature si délicate qu'elle n'avait pu être transmise par correspondance. Elle concernait le prince de Carency, ce fils du duc de La Vauguyon dont nous avons déj