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Puis tout haut: Mais alors, malheureux enfant, reprit-elle, tu vois bien qu'une vie nouvelle va commencer pour toi... Que comptes-tu faire?... Comment et de quoi vivras-tu?... Il faut se loger, se vêtir, manger... Cela coûte... prendras-tu de l'argent, toi que le seul mot de travail révolte!... Ah!... M. Patterson, que ne vous ai-je écouté!... Il n'était pas aveugle comme moi, lui!... Sans cesse il me répétait que te prodiguer l'argent, c'était gâcher ta vie et perdre ton avenir... Sais-tu que depuis deux ans tu as dépensé plus de 50,000 francs!... A quoi les as-tu employés?... A jouer au fils de famille, toi qui n'avais pas de famille et que ta situation précaire eût faire trembler... Es-tu allé dix fois seulement

[Note 74: «Il existe entre les Sauvages américains et les Arabes-Bédouins d'Afrique et d'Asie, cette différence essentielle, que le Bédouin vivant sur un sol pauvre d'herbage, a été forcé de rassembler près de lui, et d'apprivoiser des animaux doux et patiens, de les traiter avec économie et douceur, et de vivre de leur produit, lait et fromage, plutôt que de leur chair; comme aussi de se vêtir de leur poil plutôt que de leur peau; en sorte que par la nature de ces circonstances topographiques, il a été conduit

Pour moi, dit Vendale, je ne me coucherai pas. Faites-moi compagnie et soyez le bienvenu. Après être retourné dans sa chambre pour s'y vêtir, Obenreizer reparut enveloppé dans une sorte de caban, et chaussé de pantoufles. Les deux jeunes gens prirent place, de chaque côté du foyer. Vendale avait ravivé le feu. Obenreizer mit sur sa table une bouteille et un verre.

Que veux tu, cher ami? répondit Madame d'Aulnay sur un ton devenu plaintif; n'avons-nous pas assez fait pénitence pendant de longs et lugubres mois? Après tout, le monde doit vivre, et pour vivre il a besoin de société. J'aimerais autant vêtir le costume de Carmélite et te voir prendre la robe et le capuchon de Trappiste, que de continuer

LE PAPE, vidant une bourse sur le grabat. Tiens, voici de l'argent pour t'acheter des draps. Et du bois. Et de quoi vêtir l'enfant, la mère, Et toi, mon frère. Hélas! cette vie est amère. Je te procurerai du travail. Ces grands froids Sont durs. Et maintenant parlons de Dieu. J'y crois.

Ils passent, soulevant un poudreux tourbillon. À leurs cris, un seigneur, de ceux de l'avant-garde, S'arrête, et, retournant son cheval, les regarde. Il monte un genet blanc dont le caparaçon Est rouge, et pour mieux voir se penche sur l'arçon. C'est le futur vainqueur de Popayan. Sa taille Est faite pour vêtir le harnois de bataille. Beau comme un Galaor et fier comme un César, Il marche en tête, ayant pour nom Benalcazar. Près d'Oreste voici venir le bon Pylade: Très basané, le chef coiffé de la salade, Il rêve, enveloppé dans son large manteau; C'est le vaillant soldat Hernando de Soto Qui, rude explorateur de la zone torride, Découvrira plus tard l'éclatante Floride Et le père des eaux, le vieux Meschacébé. Cet autre qui, casqué d'un morion bombé, Boucle au cuir du jambard la lourde pertuisane En flattant de la voix sa jument alezane, C'est l'aventurier grec Pedro de Candia, Lequel ayant brûlé dix villes, dédia, Pour expier ces feux, dix lampes

Ça n'a pas de bon sens de tourmenter ainsi ces enfants, dit une bonne femme avec un panier sous le bras; vous voyez bien qu'ils n'ont pas de quoi vous payer; laissez-les donc tranquilles! Plus souvent que je me laisserais pigeonner de mes six sous! S'ils n'ont pas d'argent, ils ont des vêtements; ceux du garçon sont assez grands pour en vêtir deux.

Comme tu parles bien, cher ami! s'écrie Jean, dont le sarcasme est adroitement masqué. Il faut déchirer le vieux haillon traditionnel. Il faut se vêtir tout en neuf, avec de l'idéal bien moderne. Le passé? une légende tant de fois redite qu'elle est devenue banale, un conte inepte d'école élémentaire! Les aïeux répandirent leur sang? Quel enthousiasme vieillot! Ils ont répandu leur sang, qu'est-ce que cela prouve? C'était la mode, en ce temps-l

La poupée est un des plus impérieux besoins et en même temps un des plus charmants instincts de l'enfance féminine. Soigner, vêtir, parer, habiller, déshabiller, rhabiller, enseigner, un peu gronder, bercer, dorloter, endormir, se figurer que quelque chose est quelqu'un, tout l'avenir de la femme est l

Lady Josiane fit seulement la concession de se vêtir en cavalier, chose fort usitée alors. Les femmes ne voyageaient guère autrement. Sur six personnes que contenait le coach de Windsor, il était rare qu'il n'y eût point une ou deux femmes habillées en hommes. C'était signe de gentry. Lord David, étant en compagnie d'une femme, ne pouvait figurer dans le match, et devait rester simple assistant.