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Mis à jour: 16 mai 2025


Je n'ai pas voyagé comme toi, je ne connais rien de plus que ton pueblo, Manille et Antipolo, répondit-elle en souriant, car elle croyait jusqu'au moindre mot tout ce qu'il lui avait raconté, mais depuis que je t'ai dit adieu, que je suis entrée au couvent, toujours je me suis souvenue de toi et, bien que mon confesseur me l'ait souvent commandé et que cela m'ait valu nombre de pénitences, jamais je n'ai pu t'oublier. Je me souvenais de nos jeux, de nos querelles quand nous étions enfants. Tu choisissais les plus beaux sigüeyes pour jouer au siklot, tu cherchais dans la rivière les cailloux les plus ronds et les plus fins, ceux qui s'ornaient des plus belles couleurs, pour jouer au sintak ; tu étais très lourd, tu perdais toujours et, pour châtiment, je te donnais le bantil avec la paume de la main, pas fort, car j'avais pitié de toi. Au jeu de la chouka , tu étais très tricheur, plus encore que moi, et tout cela finissait par des brouilles. Te rappelles-tu ce jour tu te fâchas pour de bon? J'en eus alors beaucoup de peine, mais depuis, lorsqu'au couvent ces souvenirs me revenaient

Si tu restes et si tu suis aveuglément mes conseils, je me porte garant de ta sécurité. Si tu pars, on tâchera de t'oublier. Choisis.

Or, le moment mémorable de cette journée, non, cet instant majeur de ma vie, se présenta tandis que nous étions assis sur le banc de l'auberge, au bord de la dormante Durme. Comment t'oublier miséricordieux sourire, rayon d'espoir envoyé

«Tu as perdu ta mèreme dis-tu, «je n'en ai jamais eu...» et tu pleuras avec moi. Tu l'aimais et elle t'aimait comme une fille. Dehors la pluie tombait, les éclairs brillaient, mais il me semblait entendre une douce harmonie et voir sourire le visage pâli de la morte...! O si mes parents vivaient et pouvaient te voir maintenant! Alors moi je pris ta main et celle de ma mère, je jurai de t'aimer, de te faire heureuse quel que soit le sort que le ciel me réservât, et comme ce serment ne m'a jamais causé de regrets, aujourd'hui je le renouvelle. Pouvais-je t'oublier? Ton souvenir ne m'a jamais abandonné, il m'a sauvé des périls du chemin, il a été ma consolation dans la solitude se trouvait mon âme en ces lointains pays; il a rendu impuissant le lotus d'Europe, la fleur d'oubli qui chasse de la mémoire de beaucoup de nos compatriotes les espérances et les malheurs de la Patrie! Dans mes rêves, je te voyais debout, sur la plage de Manille, regardant l'horizon lointain encore enveloppé dans la tiède lumière de l'aurore; j'écoutais un chant langoureux et mélancolique qui réveillait en moi des sentiments endormis et évoquait dans mon coeur l'image des premières années de mon enfance, nos joies, nos jeux, tout l'heureux passé que je vécus par toi lorsque tu étais

SAINT-GUELTAS. Et c'est pour cette chasteté craintive, c'est pour cette fierté tremblante que je t'adore, moi, ne le vois-tu pas? Tu t'es confessée, je veux me confesser aussi. Le dépit m'a éloigné de toi plus souvent encore que les agitations et les obligations de la guerre. J'ai essayé, moi aussi, de t'oublier, de me distraire. Impossible! ton image adorée me poursuivait, et, plus tard, pendant que tu voyais mon fantôme sur la bruyère, je voyais le tien errer autour de mon lit de douleur; je le voyais tantôt dédaigneux et méfiant, tantôt éperdu et enivré... Mais le terme de tant d'épreuves approche, puisque, tel que je suis et indigne de toi, j'ai la gloire et le délice d'être aimé de toi. O Louise, laisse-moi te parler comme si tu m'appartenais déj

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