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Mis à jour: 29 juin 2025


Qui dit «homme de lettres» dit «mangeur de confrères et déchiqueteur de renommées». Cependant, vous êtes d'accord sur ce point que Sully-Prudhomme, François Coppée, Leconte de Lisle sont des poètes de génie. Pu! tu! tu! comme vous y allez! Et d'abord qu'est-ce que le génie? Mais que faites-vous des actrices? En connaissez-vous quelqu'une? En avez-vous vu de près?

Je crois que M. Sully-Prudhomme fût devenu ce qu'il est, de quelque façon qu'eussent été conduites ses premières études. Pourtant il est bon de constater que le poète, qui représente dans ce qu'il a de meilleur l'esprit de ce siècle finissant, a reçu une éducation plus scientifique que littéraire par la grâce de la fameuse «bifurcation», médiocre système pour la masse, mais qui fut bon pour lui parce qu'il avait en lui-même de quoi le corriger. Il quitta les lettres, dès la troisième, pour se préparer

Le dernier poème de M. Sully-Prudhomme est austère et beau, d'une beauté toute spirituelle, et qui se sent mieux

Et M. Sully-Prudhomme conclut excellemment: «Pour lui, la preuve de l'existence de Dieu n'est pas confiée

Mais ce n'est pas tout: car les idées générales ont ceci de précieux, d'enfanter les sentiments les plus contradictoires. Le bouddhisme, qui nous incline au plus suave nihilisme, mène aussi au stoïcisme moral. C'est qu'il se rencontre avec le darwinisme dans ce principe commun que la force, quelle qu'elle soit, par l'univers se développe, lui est intérieure et immanente. L'homme d'aujourd'hui est le produit suprême de ce développement; or, comme l'explique Sully-Prudhomme dans son poème de la Justice, ce long effort d'où nous sommes sortis constitue notre dignité. La conserver et l'accroître et affirmer que nous le devons l'affirmer par un acte de foi (car vous vous rappelez que tout est vain), c'est l

Et pourtant ces vers aux formes usées, aux couleurs pâlies, s'imprimèrent fortement dans les esprits d'élite; cette poésie retentit dans les âmes pensantes, cette muse sans parure et presque sans beauté s'assit en préférée au foyer des hommes de réflexion et d'étude. Pourquoi? Certes, ce n'est pas sans raison. Madame Ackermann apportait une chose si rare en poésie qu'on la crut unique: le sérieux, la conviction forte. Cette femme exprima dans sa solitude, avec une sincérité entière, son idée du monde et de la vie. À cet égard je ne vois que M. Sully-Prudhomme qui puisse lui être comparé. Elle fut comme lui, avec moins d'étendue dans l'esprit, mais plus de force, un véritable poète philosophe. Elle eut la passion des idées. C'est par l

Et ainsi vous voyez le résultat. Il fallait tout au moins, pour nous donner vraiment l'impression du bonheur, réunir comme en un faisceau tous les plaisirs des sens: M. Sully-Prudhomme, trop fidèle

J'ai dit que, dans la pensée de M. Sully-Prudhomme, la science faisait partie du bonheur idéal. Faustus, après le parfait contentement de ses sens, a la joie plus haute de connaître la vérité. Quelle vérité? C'est, hélas! la même histoire que dans la première partie du poème. Faustus jouissait comme nous jouissons: il sait ici ce que nous savons, et le poète ne pouvait, en effet, que lui prêter une science humaine. Il sait ce qu'ont pensé et découvert les philosophes anciens et modernes, d'Empédocle

Rien de tout cela dans le paradis de Sully-Prudhomme. Et ce n'est point un reproche, car il ne pouvait l'y mettre. Le bonheur de Faustus et de Stella impliquait, par définition, la connaissance de la vérité et excluait l'erreur, si chère aux hommes pourtant, et si bienfaisante quelquefois. Et quant aux autres joies dont je parlais tout

Lamartine s'extasiait en trois cents vers sur les étoiles, sur leur nombre et leur magnificence, et priait la plus proche de descendre sur la terre pour y consoler quelque génie souffrant. M. Sully-Prudhomme, en trois quatrains, songe

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