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Mis à jour: 25 juin 2025
Après une vaine tentative pour enlever aux Hollandais leur florissante colonie du cap de Bonne-Espérance, en 1786, attentat vivement châtié par le bailli de Suffren au combat du Cap-Vert, l'Angleterre profita de la Révolution française pour s'y insinuer adroitement, mais c'était cette fois-l
On fit partir seulement, le 23 mars 1781, un vaisseau, le Sagittaire, et six navires de transport sous la conduite du bailli de Suffren. Ils emportaient six cent trente trois recrues du régiment de Dillon, qui devaient compléter les quinze cents hommes de ce régiment, dont l'autre partie était aux Antilles. Il y avait en outre quatre compagnies d'artillerie.
Ah! mon frère de Provence, dit-il tout haut, arrivez donc, monsieur, arrivez donc; vous avez manqué un beau spectacle, la réception de M. de Suffren. En vérité, c'était un moment que n'oublieront jamais les coeurs français! Comment diable avez-vous manqué cela, vous, mon frère, l'homme exact par excellence? Monsieur pinça ses lèvres, salua distraitement la reine, et répondit une banalité.
M. de Suffren avait fléchi le genou, le roi le releva et l'embrassa si cordialement qu'un long frémissement de joie et de triomphe courut par toute l'assemblée. Sans le respect dû au roi, tous les assistants se fussent confondus en bravos et en cris d'approbation. Le roi se tourna vers la reine.
Puis après l'action, pendant laquelle il avait prodigué sa vie avec l'insouciance du dernier matelot, on l'avait vu humain, généreux, compatissant; c'était le type du vrai marin, un peu oublié depuis Jean-Bart et Duguay-Trouin, que la France retrouvait dans le bailli de Suffren.
Depuis la guerre avec l'Angleterre, ou plutôt depuis la dernière période de combats qui avaient précédé la paix, M. le commandant de Suffren avait livré sept grandes batailles navales sans subir une défaite; il avait pris Trinquemalé et Gondelour, assuré les possessions françaises, nettoyé la mer, et appris au nabab Haïder-Ali que la France était la première puissance de l'Europe. Il avait apporté dans l'exercice de la profession de marin toute la diplomatie d'un négociateur fin et honnête, toute la bravoure et toute la tactique d'un soldat, toute l'habileté d'un sage administrateur. Hardi, infatigable, orgueilleux quand il s'agissait de l'honneur du pavillon français, il avait fatigué les Anglais sur terre et sur mer,
Le bailli de Suffren, tenant par la main Olivier de Charny, vint au-devant d'Andrée et de son frère, les salua et se confondit dans le groupe des amis particuliers et des parents. Philippe continua son chemin sans que son oeil eût rencontré celui d'Olivier, sans que la pression de ses doigts avertît Andrée qu'elle devait lever la tête.
Oh! non pas, par son ministre de la Marine que je lui ai envoyé. Tout cela ne me regarde pas, vous comprenez, moi, je suis trop frivole, trop dissipateur, trop fou, pour m'occuper de choses de cette importance. Et le ministre de la Marine ignorait aussi, lui, l'arrivée de M. de Suffren en France?
Et vive le Suffren! ajouta le roi avec une exquise délicatesse car nul ne pouvait crier: «Vive M. de Suffren!» en présence du roi, tandis que les plus minutieux observateurs de l'étiquette pouvaient crier: «Vive le vaisseau de Sa Majesté!» Vive le Suffren! répéta donc l'assemblée avec enthousiasme.
Les Anglais, qui occupaient encore New-York, Savannah et Charleston, se tinrent sur la défensive. Sur d'autres points, le duc de Crillon prenait Minorque. Le bailli de Suffren, envoyé aux Indes orientales pour sauver les colonies hollandaises, gagnait sur les Anglais quatre batailles navales, de février
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