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Nous nous regardâmes, mon mari et moi, sans surprise, car rien ne pouvait surprendre de M. de Talleyrand, si ce n'est qu'il eût fait quelque chose de mauvais goût. Il restait éminemment grand seigneur, tout en servant un gouvernement composé du rebut de la canaille. Le lendemain, on le trouvait établi aux affaires étrangères, comme s'il avait occupé ce poste depuis dix ans. L'intervention de Mme de Staël, toute-puissante en ce moment par Benjamin Constant, l'avait fait ministre. Il était arrivé chez elle, et jetant sur la table sa bourse contenant quelques louis seulement, il lui dit: «Voil

Tel était l'état des choses lorsque Benjamin Constant et madame de Staël se réunirent

L'amitié de Mme de Staël, sa sympathie délicate, son ingénieuse bonté, s'employèrent

Avoir démêlé dans la poésie de Goethe, comme l'a fait Madame de Staël, les germes du scepticisme et de l'indifférence qui devaient, plus tard, sous les auspices de ce grand poète, passer pour de la supériorité d'esprit, ce n'était peut-être pas vers 1806, et de la part d'un écrivain étranger, un petit mérite. Madame de Staël y met toute la réserve de l'amitié et du respect; mais ce n'est ni se montrer faible, ni frapper

Madame de Staël, ayant devancé M. de Chateaubriand dans la vie et dans la mort, appelle nos premiers regards. Née

Je ferme ma parenthèse. Donc, la descendance littéraire de Jean-Jacques, c'est Chateaubriand, c'est madame de Staël, c'est Senancour, c'est Lamartine, Hugo, Musset, Sand, Michelet... Sans Rousseau, ils n'auraient pas été tout ce qu'ils sont. Puis-je regretter, en énumérant de si grands écrivains, l'individualisme romantique? Oh! non, car ils m'ont trop souvent charmé, et trop profondément.

Depuis que la nouvelle du départ de Mme de Staël était parvenue

L'Héloïse, qu'elle admire avec transport, essuie pourtant de graves censures. On a dit souvent, après et sans doute avant La Rochefoucauld, que l'esprit est dupe du cœur, ce qui n'empêche pas que le cœur ne soit une lumière. C'est par le cœur que Madame de Staël a si bien déjoué les sophismes en actions, les pièges dont ce roman est semé.

Dès la fin de son premier extrait sur le livre de madame de Staël, Fontanes y opposait et citait quelques fragments du Génie du Christianisme, non encore publiés, et que son ami lui avait adressés de Londres. M. de Chateaubriand arrivait lui-même en France au mois de mai 1800, et s'apprêta

Je crois, comme Madame de Staël, qu'une femme, qui meurt sans avoir aimé, a manqué la vie, et, d'autre part, je sentais que je n'aimerais jamais qu'un homme digne de l'être. Il est vrai que plusieurs aimables «pas grand chose» m'ont voulu persuader qu'il ne tenait qu'