Vietnam or Thailand ? Vote for the TOP Country of the Week !
Mis à jour: 22 juin 2025
Le maître d'école dans les petites villes juives était le hazzan ou lecteur des synagogues . Jésus fréquenta peu les écoles plus relevées des scribes ou soferim (Nazareth n'en avait peut-être pas), et il n'eut aucun de ces titres qui donnent aux yeux du vulgaire les droits du savoir . Ce serait une grande erreur cependant de s'imaginer que Jésus fut ce que nous appelons un ignorant. L'éducation scolaire trace chez nous une distinction profonde, sous le rapport de la valeur personnelle, entre ceux qui l'ont reçue et ceux qui en sont dépourvus. Il n'en était pas de même en Orient ni en général dans la bonne antiquité. L'état de grossièreté où reste, chez nous, par suite de notre vie isolée et tout individuelle, celui qui n'a pas été aux écoles est inconnu dans ces sociétés, où la culture morale et surtout l'esprit général du temps se transmettent par le contact perpétuel des hommes. L'Arabe, qui n'a eu aucun maître, est souvent néanmoins très-distingué; car la tente est une sorte d'école toujours ouverte, où, de la rencontre des gens bien élevés, naît un grand mouvement intellectuel et même littéraire. La délicatesse des manières et la finesse de l'esprit n'ont rien de commun en Orient avec ce que nous appelons éducation. Ce sont les hommes d'école au contraire qui passent pour pédants et mal élevés. Dans cet état social, l'ignorance, qui chez nous condamne l'homme
Traité Aboth Nathan, 5; Soferim, III, hal. 5; Mischna, Menachoth, X, 3; Talmud de Babylone, Schabbath, 118 a. Le nom des Boëthusim s'échange souvent dans les livres talmudiques avec celui des Sadducéens ou avec le mot Minim (hérétiques). Comparez Thosiphta Joma, I,
Mot du Jour
D'autres à la Recherche