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Le gouvernement a besoin de moi pour que, avec une colonne volante, je désinfecte les provinces de tous les flibustiers. Fr. Salvi le regarda rapidement des pieds

De sa cachette, le P. Salvi reconnut Maria Clara, Victoria et Sinang se promenant dans le ruisseau. Les trois jeunes filles, tout en marchant, regardaient la surface des eaux, cherchant le mystérieux nid de héron; elles allaient, mouillées jusqu'aux genoux, les larges plis des jupes de bain laissant deviner la gracieuse courbe de leurs jambes. Les cheveux déliés, les bras nus, le buste recouvert de chemises

Non, petite amie, j'ai accompagner le capitaine général. Quel malheur! Le curé est venu avec nous et nous a raconté des histoires de damnés; qu'en dis-tu? pour nous faire peur et nous empêcher de nous amuser, n'est-ce pas? Le P. Salvi s'était levé, il s'approcha de D. Filipo et parut avoir avec lui une vive discussion. Il parlait avec vivacité, le lieutenant avec mesure et

Je vais voir si je trouve un nid, disait une belle et douce voix, que le curé reconnaissait, je voudrais le voir sans que lui me vît; je voudrais le suivre partout. Le P. Salvi se cacha derrière le tronc d'un gros arbre et écouta.

F. Sibyla entra le premier, puis venaient le P. Salví, le P. Manuel Martin et les autres religieux. Tous saluèrent humblement, sauf le P. Sibyla qui, même en s'inclinant, conservait toujours un certain air de supériorité; le P. Salví, au contraire, courba la tête presque jusqu'

Cette déclaration du vieux lieutenant et le ton de sa voix produisirent une grande surprise dans son auditoire; tous ne savaient que dire. Le P. Salvi regarda d'un autre côté, peut-être pour ne pas voir le regard sombre que le vieillard lui adressait, Maria Clara laissa tomber les fleurs et resta immobile. Le P. Sibyla, qui savait se taire, parut être aussi le seul qui sût questionner.

Un sermon superbe, gigantesque! opina le notaire. Magnifique, profond! ajouta le correspondant. Pour pouvoir tant parler, il faut avoir ses poumons! observa le P. Manuel Martin. L'augustin ne lui reconnaissait que de forts poumons. Et la facilité de s'exprimer, ajouta le P. Salvi. Savez-vous que le señor Ibarra a le meilleur cuisinier de la province? dit l'Alcalde coupant la conversation.

La plus grande partie de nos connaissances s'y retrouvaient: le P. Sibyla, le P. Salvi, parmi divers franciscains et dominicains, le vieux lieutenant de la Garde civile, plus sombre que jamais; l'alférez racontant pour la millième fois sa victoire, regardant tout le monde par dessus les épaules, se croyant un Don Juan d'Autriche, maintenant qu'il est lieutenant avec le grade de commandant; De Espadaña qui le regarde avec respect et crainte et esquive ses regards; Da. Victorina qui ne peut le voir sans colère. Linares n'était pas arrivé encore car, comme personnage important, il devait se faire attendre. Il y a des êtres si candides qu'une heure de retard suffit

Ibarra voulut intervenir mais, faisant un effort sur lui-même, le P. Salvi reprit: Et savez-vous, señor alférez, ce que l'on dit

Pardonnez, objecta Da. Victorina piquée, quant au pouvoir de la confession... guérissez donc la femme de l'alférez avec une confession! Une blessure, señora, n'est pas une maladie sur laquelle puisse influer la conscience! répliqua sévèrement le P. Salvi. Cependant une bonne confession la préserverait de recevoir désormais des coups comme ceux qu'elle a reçus ce matin.