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Mis à jour: 9 juin 2025
L'eau s'enfle comme une poitrine Aux soupirs de la passion; Le vent, dans sa conque marine, Murmure une incantation. «Oh! viens dans ma couche de nacre, Mes bras d'onde t'enlaceront; Les flots, perdant leur saveur âcre, Sur ta bouche, en miel couleront. «Laissant bruire sur nos têtes, La mer qui ne peut s'apaiser, Nous boirons l'oubli des tempêtes Dans la coupe de mon baiser.»
Quand il fait tant soit peu de vent, les Sauvages les traversent avec grandes apprehensions, pour ce qu'il s'enfle alors comme une petite mer, mais ce qui est le plus admirable & dequoy je m'estonnois le plus en ce lac, est (si je ne me trompe) qu'il se descharge par les deux extremités opposites: car du costé des Hurons il desgorge cette grande riviere qui se va rendre dans la mer douce, & du costé de Kebec, il se descharge par un canal de sept ou huict toises de large, mais tellement embarrassé du bois que les vents y ont fait tomber
MARSYAS PARLE: Tant pis! Si j'ai vaincu le Dieu. Il l'a voulu! Salut, terre où longtemps Marsyas a vécu, Et vous, bois paternels, et vous, ô jeunes eaux, Près de qui je cueillais la tige du roseau Où mon haleine tremble, pleure, s'enfle ou court, Forte ou paisible, aiguë ou rauque, tour
Tu as, je pense, assisté, au camp de Chalons, aux tirs d'artillerie. Tu as vu, sous l'éclatement des percutants, cette terre de craie de la Marne entrer en effervescence, comme les encriers où, au lycée, nous jetions un morceau de carbure de calcium. Cela s'enfle, monte, bouillonne, parmi le vacarme des obus qui éclatent. Eh bien, ce fut
Paris a des forteresses, des remparts, des fossés, des canons, des casemates, des barricades, des égouts qui sont des sapes; il a de la poudre, du pétrole et de la nitro-glycérine; il a trois cent mille citoyens armés; l'honneur, la justice, le droit, la civilisation indignée, fermentent en lui; la fournaise vermeille de la république s'enfle dans son cratère; déj
Nous marchons plus lentement, car mam'zelle Rose manque d'étouffer. Elle siffle de la gorge comme une bête fourbue... A chaque respiration, sa poitrine s'enfle et retombe, pour s'enfler encore... Elle dit, en hachant ses mots: J'ai ma crise... Oh, ce que le monde souffre aujourd'hui... c'est incroyable!
Dans les grandes chaleurs, qui ne reçoivent guéres d'interruption qu'au mois de Février & au mois de Septembre, ils sont nuds, hommes & femmes, sans autre voile pour la pudeur qu'une ceinture de Peau. Ils se couvrent dans les autres tems des plus belles Peaux qu'ils rapportent de leurs Chasses; mais avec quelque soin qu'ils les fassent sécher au Soleil, il y reste tant de saletés, & l'usage qu'ils ont de se frotter le corps de plusieurs sortes de graisses, les rend toujours si mal-propres, que la vûë n'en est pas moins blessée que l'odorat. Leurs amusemens les plus ordinaires sont des danses confuses, au son d'un Instrument qui s'enfle par le vent de la bouche, & qui étant pressé sous le bras, rend un bruit assez harmonieux par trois tuyaux de différente grosseur. Leurs mouvemens sont lascifs & toutes leurs postures fort libres; ce qui me surprit d'autant plus, que dans le tems même de leur nudité, on ne leur voit jamais prendre en public aucune liberté indécente. Leur mémoire est si bornée, qu'ils ne connoissent rien au-dessus du tems de leur vie, & qu'après quelques années d'intervalle,
Comme je goûte par exemple la farce, aiguë, autant que profonde sans prendre jamais un ton soucieux vu que c'est trop si la vie l'affecte envers nous, rien n'y valant que s'enfle l'orchestration des colères, du blâme ou de la plainte! partition ici tue selon un rythmique équilibre dans la structure, elle se répond, par opposition de scènes contrastées et retournées, d'un acte
Une grenouille vit un boeuf Qui lui sembla de belle taille. Elle, qui n'était pas grosse en tout comme un oeuf, Envieuse, s'étend, et s'enfle et se travaille, Pour égaler l'animal en grosseur, Disant: «Regardez bien, ma soeur; Est-ce assez? dites-moi: n'y suis-je point encore? Nenni. M'y voici donc? Point du tout. M'y voil
Ecoutons l'exposition de ce système par son inventeur lui-même. «La durée est l'étoffe même de la réalité ... la substance même des choses ... l'étoffe même de notre vie.» «Mon état d'âme, en avançant sur la route du temps, s'enfle continuellement de la durée qu'il ramasse (?); il fait pour ainsi dire boule de neige avec lui-même.... Notre durée n'est pas un instant qui remplace un instant: il n'y aurait alors jamais que du présent, pas de prolongement du passé dans l'actuel, pas d'évolution, pas de durée concrète. La durée est le progrès continu du passé qui ronge l'avenir et qui gonfle en avançant.... En réalité, le passé se conserve de lui-même automatiquement. Tout entier, sans doute, il nous suit
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