Vietnam or Thailand ? Vote for the TOP Country of the Week !

Mis à jour: 9 juillet 2025


Une voix claironnante a jeté trois mots dans l'air saturé: Vive le Roi! et alors, oh! alors... Pendant quelques minutes, c'est une clameur immense, énorme, qui va et vient, s'enfle, éclate, reprend de plus belle... Vive le Roi! Vive la Belgique! Vive la Reine! Vive le Cardinal! Vive l'Armée! Vivent les Princes!... En vain l'orgue essaie de dominer cette tempête.

L'étrange mélopée se traîne comme un chant d'oiseau, grandit et s'enfle comme une clameur d'épouvante, pour mourir de nouveau en sons doux et lugubres; chaque fois que les cordes se tendent et résonnent, on croirait entendre un gémissement; la double flûte redit une plainte.

Et cela s'explique. Les souverains puissants veulent que leur cour donne l'idée de la grandeur de leur empire. Les petits princes, au contraire, veulent que leur cour leur déguise les bornes étroites de leur puissance. Tout se grossit, ou plutôt s'enfle, autour d'un petit souverain: l'étiquette, les prévenances, les flatteries; c'est par les flatteries, surtout, qu'il mesure sa grandeur; il ne les trouve jamais exagérées. Cette habitude de juger lui devient naturelle, et il ne la change point lorsque la fortune change, de manière que, si la victoire fait entrer dans ses

Vous voyez comment sous cette plume une impression juste et neuve s'enfle, s'exagère, se tourne en fantaisie. M. Weiss a l'admiration naturellement hyperbolique. Tout le monde convient que l'exposition de Bajazet est des plus habiles: si M. Weiss la rencontre en chemin, elle devient la merveille unique entre toutes». On sait que Perrault fut un esprit curieux et original, et nous goûtons tous la grâce parfaite des Contes de fées. Mais, pour M. Weiss, Perrault est «l'un des beaux génies de son siècle». Les quarante pages des Contes sont «les plus nourries de choses et de notations diverses, les plus légères d'allure qu'on ait écrites dans notre langue».(M. Weiss fait une terrible consommation de superlatifs absolus.) Puis voici un mystère: «Perrault en écrivant les Contes, fit du pur moderne... Oh! que tout dans ces contes est bien en effet spontané et modernePourquoi «moderne»? en quoi «moderne»? C'est que «moderne» est piquant. Nous voyons un peu après que «Perrault contraste avec l'ensemble du XVIIe siècle en ce qu'il est en ses contes un poète de la maison, des choses familières, domestiques, intimes, comme de l'enfance». C'est sans doute en cela qu'il est «moderne». Mais l'est-il donc

La houle s'enfle, court, se dresse comme un mur Et déferle. Lui crie. Il hennit, et sa queue En jets éblouissants fait rejaillir l'eau bleue; Et, les cheveux épars, s'effarant dans l'azur, Ils opposent, cabrés, leur poitrail noir qui fume, Au fouet échevelé de la fumante écume. Blason céleste

Des gondoles qui passaient se sont arrêtées; toute gondole s'arrête; on ne voit qu'une large masse noire qui s'enfle ou s'effile, tantôt compacte et tantôt ébarbée en longues pointes d'ombre, sans plus de bruit ni de tiraillements que l'éparpillement d'une plaque grasse et moirée,

Ce monde des cités ouvrières vit et produit, ainsi, dans l'isolement de sa vallée; il produit, toute une année, sans interruption, sans souci des acheteurs et de leurs besoins; dans les forêts, les bûcherons et les charbonniers préparent le combustible, et pendant des mois, sur les rives de la Bielaïa, les fers s'amoncellent. Mais au printemps, c'est un réveil subit: le fleuve s'enfle, les lourds bateaux peuvent se confier

De même que des loups mangeurs de chair crue et pleins d'une grande force qui, dévorant un grand cerf rameux qu'ils ont tué sur les montagnes, vont en troupe, la gueule rouge de sang et vomissant le sang, laper de leurs langues légères les eaux de la source noire, tandis que leur ventre s'enfle et que leur coeur est toujours intrépide; de même les chefs des Myrmidones se pressaient autour du brave compagnon du rapide Aiakide.

Avez-vous fait emplette d'une jolie chose, il vous en faut acheter dix autres, pour que vos acquisitions anciennes et nouvelles ne jurent pas entre elles. Aussi, dit le bonhomme Richard, il est plus aisé de réprimer le premier désir que de contenter tous ceux qui suivent. Le pauvre qui singe le riche est véritablement aussi fou que la grenouille qui s'enfle pour égaler le boeuf en grosseur.

Cependant, que devient l'imprimerie? Toute cette vie qui s'en va de l'architecture vient chez elle. À mesure que l'architecture baisse, l'imprimerie s'enfle et grossit. Ce capital de forces que la pensée humaine dépensait en édifices, elle le dépense désormais en livres. Aussi dès le seizième siècle la presse, grandie au niveau de l'architecture décroissante, lutte avec elle et la tue. Au dix-septième, elle est déj

Mot du Jour

qu'oublieuse

D'autres à la Recherche