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À côté de ces écrivains au tempérament bouillant, dont le coloris brutal éblouit souvent, la Belgique possède des romanciers ou conteurs, d'origine wallonne pour la plupart, d'un caractère autrement paisible, qui peignent avec des tonalités moins sanguines les paysages plus aimables, les mœurs plus douces de leur contrée. Les descriptions n'ont ni l'envergure, ni l'héroïsme de celles des auteurs flamands. N'étant point, comme un Lemonnier ou un Demolder, obligés de s'expatrier pour chercher la culture française, puisque en leurs veines circule du sang latin, les Wallons volontiers se calfeutrent dans leur petite province, regardent autour d'eux, pas très loin, puis nous offrent des décors discrets, nous confient des vies, navrantes parfois, mais rarement fanatiques, avec un souci persistant de notations précises ou de subtilités psychologiques moins en honneur sur les bords de l'Escaut que sur les rives de la Meuse. Il leur arrive de voir trop menu. Au matérialisme épais et au mysticisme se substituent la grâce et l'émotion. Surtout les auteurs wallons dispensent par leurs écrits, beaucoup plus largement que leurs confrères flamands, une bonhomie fort touchante. Aussitôt nous devenons amis avec eux; même nous oublions un peu que nous lisons un livre

Nous donnerons deux exemples de ces notations individuelles, en prenant deux cas extrêmes et bien tranchés. Voici ce que nos 3 épreuves nous permettent de conclure sur les sujets Lac. et Poire.; le parallèle que nous allons faire entre ces deux enfants est d'autant plus intéressant que nous donnons leurs portraits, planches I et II.

Vous voyez comment sous cette plume une impression juste et neuve s'enfle, s'exagère, se tourne en fantaisie. M. Weiss a l'admiration naturellement hyperbolique. Tout le monde convient que l'exposition de Bajazet est des plus habiles: si M. Weiss la rencontre en chemin, elle devient la merveille unique entre toutes». On sait que Perrault fut un esprit curieux et original, et nous goûtons tous la grâce parfaite des Contes de fées. Mais, pour M. Weiss, Perrault est «l'un des beaux génies de son siècle». Les quarante pages des Contes sont «les plus nourries de choses et de notations diverses, les plus légères d'allure qu'on ait écrites dans notre langue».(M. Weiss fait une terrible consommation de superlatifs absolus.) Puis voici un mystère: «Perrault en écrivant les Contes, fit du pur moderne... Oh! que tout dans ces contes est bien en effet spontané et modernePourquoi «moderne»? en quoi «moderne»? C'est que «moderne» est piquant. Nous voyons un peu après que «Perrault contraste avec l'ensemble du XVIIe siècle en ce qu'il est en ses contes un poète de la maison, des choses familières, domestiques, intimes, comme de l'enfance». C'est sans doute en cela qu'il est «moderne». Mais l'est-il donc

Aussi n'est-il plus que nous, les blasés de gazettisme, pour ne goûter guère ces notations d'actualités.

Mary Gulf accompagne ces notations rapides d'un jeu de sourire s'accumule évidemment un excès de sarcasme. Elle continue, néanmoins, placide: «Quelques années de ce système et deux ou trois «campagnes» plus particulièrement fructueuses achevèrent, dit-elle, de porter au point maximum la richesse budgétaire et les satisfactions civilisées des indigènes. Le notable négociant, l'illustre fondateur de ce bel état de choses crut le moment arrivé de faire triompher son voeu de présidence en préparant l'annexion de ces territoires, dont l'organisation lui semblait digne d'être proposée comme exemple au reste de la République. Il joignait cette préoccupation aux devoirs accoutumés de son trafic, lorsqu'il entreprit, l'année dernière, l'excursion dont l'oratrice doit, enfin, se décider

Ces notations techniques, la lecture de quelques vers, quelques allées et venues de sa table

«Vous n'avez eu de plus chère ambition que de savoir et de voir; vous n'avez connu de plus exquises jouissances que celles des idées, des lignes et des couleurs; et les sensations que vous avez aimées, vous les avez voulu rendre avec l'effort de signes nouveaux, et le frémissement de notations personnelles. Vous avez assoupli votre langue aux exigences complexes de la peinture des réalités observées, aux nécessités changeantes des traductions d'une âme, au caprice même des impressions les plus fugitives. Vous avez mis dans votre style les jeux de la lumière, les frissons du plein air, la coloration et la vie du monde extérieur; vous y avez mis aussi les secousses intérieures, les émotions subtiles, les troubles secrets du monde moral; et désireux de retenir dans votre phrase, un peu de ce qui luit ou de ce qui vibre, de ce qui aime ou de ce qui souffre, vous avez demandé

Troisièmement: même absence de liaison apparente dans le style que dans les caractères et dans la composition du livre. Pas une phrase pleine, ronde, de tour oratoire ou didactique. C'est une dislocation ou, pour mieux dire, un émiettement, un poudroiement. Jamais on n'a fait un si prodigieux usage de toutes les «figures de grammaire» abréviatives, de l'anacoluthe, de l'ellipse et de ce qu'on appellerait, s'il s'agissait de latin, l'ablatif absolu. Des notations brèves, rapides, saccadées, toc-toc, comme autant de secousses électriques. Pas un poncif; une attention scrupuleuse, maladive,

Il n'est pas douteux que, par une telle conception, Taylor a cru fonder un calcul d'une nature entièrement nouvelle, absolument distinct de l'analyse ordinaire, et plus général que le calcul de Leïbnitz, quoique consistant dans une considération analogue. C'est aussi de cette manière que presque tous les géomètres ont jugé l'analyse de Taylor. Mais Lagrange, avec sa profondeur habituelle, a clairement aperçu que ces propriétés appartenaient bien plus aux formes et aux notations employées par Taylor qu'au fond même de sa théorie. En effet, ce qui fait le caractère propre de l'analyse de Leïbnitz, et la constitue en un calcul vraiment distinct et supérieur, c'est que les fonctions dérivées sont, en général, d'une toute autre nature que les fonctions primitives, en sorte qu'elles peuvent donner lieu

Mes mémoires... qui ne se composent que de détails saugrenus; de minutieuses notations de couleurs, de formes, de senteurs, de bruits.