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Des demoiselles d'eau venaient se poser sur elles avec leurs ailes de soie bleue, et moi je nageais nu dans l'eau riante; et je cueillais

Je regrette presque ce que j'ai fait. J'avais l'occasion de m'exercer, je cueillais un certificat, il me restait du temps, je pouvais m'acheter des habits et des livres... J'ai posé pour le généreux, j'ai fait le crâne; jamais je ne retrouverai cette occasion-l

Alors j'aimais, fuyant le monde, Que l'Echo lointain me réponde; En la vallée ombragée et féconde Je cueillais,

O Dieu! puisqu'en effet, dans ces sombres feuillets, Dans ces strophes qu'au fond de vos cieux je cueillais, Dans ces chants murmurés comme un épithalame Pendant que vous tourniez les pages de mon âme, Puisque j'ai, dans ce livre, enregistré mes jours, Mes maux, mes deuils, mes cris dans les problèmes sourds, Mes amours, mes travaux, ma vie heure par heure; Puisque vous ne voulez pas encor que je meure, Et qu'il faut bien pourtant que j'aille lui parler; Puisque je sens le vent de l'infini souffler Sur ce livre qu'emplit l'orage et le mystère; Puisque j'ai versé l

Je vivais dans les fleurs. Je vivais dans ce jardin des Feuillantines, j'y rôdais comme un enfant, j'y errais comme un homme, j'y regardais le vol des papillons et des abeilles, j'y cueillais des boutons d'or et des liserons, et je n'y voyais jamais personne que ma mère, mes deux frères et le bon vieux prêtre, son livre sous le bras. Parfois, malgré la défense, je m'aventurais jusqu'au hallier farouche du fond du jardin; rien n'y remuait que le vent, rien n'y parlait que les nids, rien n'y vivait que les arbres; et je considérais

MARSYAS PARLE: Tant pis! Si j'ai vaincu le Dieu. Il l'a voulu! Salut, terre longtemps Marsyas a vécu, Et vous, bois paternels, et vous, ô jeunes eaux, Près de qui je cueillais la tige du roseau mon haleine tremble, pleure, s'enfle ou court, Forte ou paisible, aiguë ou rauque, tour

Je ne soupçonnais pas que je cueillais pareillement l'amour en fleur, l'amour qui ne mûrira pas. Au collège le cirque Marinetti était devenu l'objet de nos préoccupations et conversations. Les grands s'entretenaient dans la cour, entre deux parties de barres, tantôt du trapèze volant qui éblouissait les amateurs de sports, et tantôt de l'écuyère que préférait le clan des philosophes.

Prenez quelqu'une de ces figues que j'ai apportées pour vous dans ce panier. Je les crois mûres, bien que venues sous un ciel inclément. Depuis les figues que je cueillais sur les bords du lac de Côme, dans les jardins de la villa Melzi, je n'en avais pas goûté d'aussi savoureuses.

Le sol, autour d'eux, était couvert de cette pluie suppliciale, et le pied écrasant les arbouses laissait par terre des traces de meurtre. Parfois, d'un bond, en passant, je cueillais les plus mûres pour les manger.

Je suis sûre qu'il y a quelque mort! murmura Thérèse qui ne put se défendre d'une émotion d'anxiété. J'ai rêvé, cette nuit, que je cueillais des soucis et des immortelles, c'est un méchant pronostic. Et moi, j'ai rêvé que je faisais des pelotes de neige, et, en effet, il a neigé toute la nuit durant.