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Mis à jour: 4 juin 2025
Ils plaignent la famille des oiseaux, la bergeronnette qui n'a que son aile pour abriter sa couvée, et le rouge-gorge dont la rose, ses amours, s'effeuille au vent. Ils plaignent jusqu'au vers luisant qu'une goutte de pluie précipite dans des océans d'un rameau de mousse.
Et, parmi l'eau verdie où s'effeuille l'automne, Toujours s'obstine, en or accroupi, le salut De l'obèse grenouille
Le soir descend dans les vitres et les submerge... Un rayon y vacille un moment comme un cierge, Dernier cierge frileux des vêpres terminées! L'ombre déferle; on ne sait quoi chavire en elles; Les ultimes clartés sont vite éliminées, Et c'est comme un sommeil délayant des prunelles. Clair-obscur! Douloureux combat de la Lumière Et de l'Ombre, parmi les vitres non moins beau Que le même conflit dans le ciel et dans l'eau, Quand le soleil n'est plus qu'une rose trémière Qui s'effeuille parmi le déluge du soir. Et les vitres, dernier champ clos du crépuscule, Où l'Ombre a poursuivi le Couchant et l'accule, Luisent,
Au médaillon de marbre où Pallas la couronne, La double lettre encor se croise et s'entrelace; A porter le balcon l'Hercule se harasse; La fleur de lys s'effeuille au temps qui la moissonne. Le vieux Palais, miré dans ses bassins déserts, Regarde s'accroupir en bronze noir et vert La Solitude nue et le Passé dormant;
C'est, ô noirs témoins de l'espace, Dans trois langues le même mot! Tout ce qui s'obscurcit, vit, passe, S'effeuille et meurt, tombe l
Ici Juliette termina son récit, et resta accablée de fatigue et de tristesse. C'est alors, ma pauvre enfant, lui dis-je, que je fis connaissance avec toi. Je demeurais dans la même maison. Le récit de ta chute m'inspira de la curiosité. Bientôt j'appris que tu étais jeune et digne d'un intérêt sérieux; que Leoni, après t'avoir accablée des plus mauvais traitements, t'avait enfin abandonnée mourante et dans la misère. Je voulus te voir; tu étais dans le délire quand j'approchai de ton lit. Oh! que tu étais belle, Juliette, avec tes épaules nues, tes cheveux épars, tes lèvres brûlées du feu de la fièvre, et ton visage animé par l'énergie de la souffrance! Que tu me semblas belle encore, lorsque, abattue par la fatigue, tu retombas sur ton oreiller, pâle et penchée comme une rose blanche qui s'effeuille
O la splendeur de notre joie, Tissée en or dans l'air de soie! Voici la maison douce et son pignon léger, Et le jardin et le verger. Voici le banc, sous les pommiers D'où s'effeuille le printemps blanc, A pétales frôlants et lents. Voici des vols de lumineux ramiers Plânant, ainsi que des présages, Dans le ciel clair du paysage.
Sans toi, tout s'effeuille et tombe; L'ombre emplit mon noir sourcil; Une fête est une tombe, La patrie est un exil. Je t'implore et te réclame; Ne fuis pas loin de mes maux, O fauvette de mon âme Qui chantes dans mes rameaux! De quoi puis-je avoir envie, De quoi puis-je avoir effroi, Que ferai-je de la vie, Si tu n'es plus près de moi?
Oui, oui, dit la marquise d'une voix sourde et en fixant sur Marguerite des regards qui n'étaient pas dénués de tout intérêt; oui, le jeune arbre plie et s'effeuille sous le vent. Il n'y a que le vieux chêne qui résiste
Car notre amour enfin ne connaît plus de bornes, Et que le diable perde ses cornes Si ma main partout ne se glisse ... Mais la clé grince: La tulipe d'effroi Meurt et s'effeuille; Prudent et sans plus attendre Je m'enfonce dans le fauteuil Et madame de ses beaux doigts minces Reprend innocemment ce motif d'autrefois, Cette gavotte adorable et tendre, De Philidor, je crois. LA BRETELLE CASS
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