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Le bonheur, c'est l'amour sans larmes; C'est la liberté sans effroi; Sans prisons, sans haine, sans armes, Et les mondes roulants sans roi. Bénissez donc vos pleurs dont l'intérêt s'amasse. Dieu compte avec la terre; l'ombre règne, il passe! Et l'éternité s'ouvre aux mots: PARDON! AMOUR! «MontezEt l'indigent monte

Pour Taillepied , les corps des esprits sont de l'air. «Pour résolution donc de ce point, dit-il, il faut conclure que les corps des esprits, quand ils se veulent apparoistre, sont de l'air. Et comme l'eau s'amasse en glace, et quelquefois se durcit et devient cristal, ainsi l'air duquel les esprits s'enveloppent, s'espaissit en corps visible. Que si l'air ne peut suffire, ils peuvent rester parmi quelque chose de vapeur ou d'eau, pour leur donner couleur, comme nous voyons cela advenir en l'arc qui est aux nuées, lequel, comme dit le poëte au quatriesme des

La nuit descend tiède et tranquille sur ce triste pays toujours paisible, quoiqu'un peu moins inanimé qu'en plein jour. Au lieu de n'avoir pas d'ombre, il n'a presque plus de lumière, et le brouillard gris qui s'amasse au-dessus de la ville ressemble

Les injures sont renvoyées de bouche en bouche comme volants sur raquettes: fripon, cocu, proxénète et juif, insulte suprême! Et les crânes se heurtent, et la foule s'amasse, les cris: Balek! balek! pleuvent de tous points

Quæ tantum vertice ad aurars Aërias, Quantum radice ad Tartara tendunt; car il y a des lieux dans cette mer, elle est glacée depuis le fonds jusques au haut; & il s'amasse dessus ce haut, des monceaux de glace, aussi eslevez par dessus la mer, que la mer est profonde au dessous. Ces glaces sont claires, & luisantes, comme du verre.

Nohant, 15 juillet 1868. Il fait sombre, l'orage s'amasse, et déj

Pourtant l'ombre s'amasse aux fenêtres vaincues. Les vitrages, bouquets brodés et tulle frêle, Cèdent, et l'on dirait que leur blancheur dégèle, Comme s'ils adhéraient aux vitres contiguës Et que leur givre en fleur était dans le verre.

La chambre triste et lasse est enfin résignée Et s'abandonne au soir qui, sournois, s'insinue: La chambre a l'air plus grande, a l'air aussi plus nue; L'ombre a tissé ses fils de toile d'araignée Dans les angles, d'abord plus obscurs, du plafond. Elle fane les étoffes, elle les fonce; Dans le miroir blêmi, les reflets se défont Comme d'une Ophélie en larmes qui s'enfonce; Et les plis des rideaux ressemblent aux ornières Très profondes des vieux chemins d'un vieux pays. Le soir s'amasse, ayant la crainte des lumières, Autour du lustre et des lampes, surtout haïs, Qui méditent déj

Et Tatiana Ivanovna? Eh bien? Est-ce qu'elle est avec eux? Non; elle est dans sa chambre, répondit sèchement Mizintchikov. Elle se repose et pleure. Peut-être est-elle honteuse. Je crois que cette... institutrice lui tient compagnie en ce moment... Tiens! Qu'est-ce donc? On dirait qu'il s'amasse un orage. Voyez- moi donc ce ciel! En effet, répondis-je, je crois bien que c'est l'orage.

Et un nuage de mélancolie s'amasse sur leur front, car cette nécessité de «paraître», de telles natures la haïssent plus que la mort.