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Et maintenant, représentez-vous les cercles amoureux de la valse qui s'enlacent, les pieds qui voltigent, les robes qui flottent et s'arrondissent en éventail; Fritz, qui tient la petite Sûzel dans ses bras, qui lui lève la main avec grâce, qui la regarde enivré, tourbillonnant tantôt comme le vent et tantôt se balançant en cadence, souriant, rêvant, la contemplant encore, puis s'élançant avec une nouvelle ardeur; tandis qu'

Que dites-vous de cette énorme brioche de notre ami Odo Russell, doublée de celle de son oncle? Représentez-vous les rires homériques du sacré collège. A quoi sert-il d'avoir de l'esprit? N'avez-vous pas remarqué que les Anglais, et les gens du Nord en général, ne comprennent pas du tout la plaisanterie des gens du Midi? Le frère de Meyerbeer, qui était Prussien et poète, se figurait toujours que je me moquais de lui, et, si je lui offrais des épinards

Remercier cette ville dans son premier magistrat serait simple, mais, je le répète, comment vous remercier tous? comment serrer toutes vos mains dans une seule étreinte? Eh bien, le moyen est simple aussi. Vous tous, qui êtes ici, écrivains, journalistes, éditeurs, imprimeurs, publicistes, penseurs, que représentez-vous? Toutes les énergies de l'intelligence, toutes les formes de la publicité, vous êtes l'esprit-légion, vous êtes l'organe nouveau de la société nouvelle, vous êtes la Presse. Je porte un toast

De toutes les facultés de l'intelligence la seule qu'on estime ici c'est le tact. Figurez-vous une nation entière ployée sous le joug de cette vertu de salon. Représentez-vous tout un peuple devenu prudent comme un diplomate qui a sa fortune

Représentez-vous ce galant au crâne rosé, les fers aux chevilles, en habit de deux couleurs et sous escorte... Comme je pouvais retourner

«Représentez-vous cette admirable mythologie de la Grèce, dans laquelle,

Vous représentez-vous les jours mornes que couleraient vos trois amies, si vous n'étiez pas venu, leurs jours tous pareils, sous la tutelle vigilante de vieux oncles, de vieilles femmes dont elles sentent constamment peser la désapprobation muette.

Représentez-vous un instant nos jeunes romantiques réunis au Cénacle, en 1824, chez le bon Nodier. Nodier a quarante ans. Il vient justement de publier Trilby, la première imitation directe en France de Walter Scott. Il a près de lui Fauriel, le partisan déclaré, si intelligent et si profond, de toutes les beautés originales et fortes. A leurs côtés, Victor Hugo vingt-deux ans ; il a écrit sur le grand étranger les deux articles fameux du Conservateur littéraire et de la Muse française qui l'ont consacré homme de génie; Dumas vingt et un ans ; il vient de recevoir d'Ivanhoe le coup de foudre; Balzac vingt-cinq ans un autre admirateur exubérant et exclusif de la première heure, le plus capable assurément de comprendre l'originalité de l'oeuvre écossaise, puisqu'il est en train d'en donner deux imitations, fort plates il est vrai, avec l'Héritière de Birague et Clotilde de Lusignan; Stendhal quarante ans; il n'aime pas tout dans Walter Scott, mais parce que les «Waverley Novels» ruinent sûrement la tragédie et l'art classiques, il les a toujours applaudis, et personne peut-être n'a contribué comme lui