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«Quelle administration! quelle époque! il faut tout craindre et tout braver; le tumulte renaît du tumulte; l'on produit une émeute par les moyens qu'on prend pour la prévenir; il faut sans cesse de la mesure, et la mesure paraît équivoque, timide, pusillanime; il faut déployer beaucoup de force, et la force paraît tyrannie; l'on est assiégé de mille conseils, et il faut prendre conseil de soi-même; l'on est obligé de redouter jusqu'

«Combien je suis touchée, chère et belle, de la lettre que mon fils m'a apportée, et plus encore de la lettre qui m'est arrivée ce matin! Ce qui rend impossible de ne pas vous aimer, c'est cette source d'amitié qui renaît toujours dans le désert, c'est-

Ce n'est point l'absence de la douleur, c'en est le sommeil, mais un sommeil furtif qui s'enfuit dès que le moindre accident effleure l'esprit engourdi et le remet en face de la pensée qui fait son tourment. Alors tout est fini. L'esprit réveillé s'en va réveiller le coeur, et la souffrance renaît plus active et plus aiguë.

Il errait en imagination sur ces terrasses, il s'y était même égaré lorsqu'il entendit tousser encore. À ce bruit, le sentiment de la réalité renaît; les allées de gazon de ses jardins imaginaires redeviennent les raies vertes du couvre-pied. Il se soulève un peu sur son lit, et écartant d'une main le rideau, il regarde hors de l'alcôve.

Mon coeur renaît

La France, comme l'agonisant qui recueille avidement la moindre parole de salut, a entendu la voix de la vierge inspirée, la France tressaille et renaît

Quand vous voudrez savoir le fin mot, j'en tiens boutique. Mais ça coûte bon. Au plaisir de vous revoir. Il me salua et prit la porte. J'entendis sa basse-taille dans l'antichambre qui chantait: Quand tout renaît

Le phénix de la poésie chantante renaît de ses cendres; il a vu mourir et revivre sa réputation en un même jour. Ce juge même si infaillible et si ferme dans ses jugements, le public, a varié sur son sujet: ou il se trompe, ou il s'est trompé.

Dans ce paroxysme d'enthousiasme héroïque, Alceste interpelle les dieux du Styx pour les braver; une voix rauque et terrible lui répond; le cri de joie des cohortes infernales, l'affreuse fanfare de la trombe tartaréenne retentit pour la première fois aux oreilles de la jeune et belle reine qui va mourir. Son courage n'en est point ébranlé; elle apostrophe, au contraire, avec un redoublement d'énergie ces dieux avides dont elle méprise les menaces et dédaigne la pitié. Elle a bien un instant d'attendrissement, mais son audace renait, ses paroles se précipitent: Je sens une force nouvelle. Sa voix s'élève graduellement, les inflexions en deviennent de plus en plus passionnées: Mon cœur est animé du plus noble transport. Et après un court silence, reprenant sa frémissante évocation, sourde aux aboiements de Cerbère comme

Hélas! cet oracle ne fut guère plus vrai que ceux de Nostradamus; mais si la République meurt quelquefois étouffée dans le sang de ses héros, elle renaît toujours.