Vietnam or Thailand ? Vote for the TOP Country of the Week !
Mis à jour: 26 mai 2025
Or voici venir, au milieu de cette stérilité pseudo-classique, des créatures vivantes, des êtres de chair et de sang. Leurs physionomies sont précises et leurs traits individuels. Impossible de les confondre, et de les oublier. Au moindre appel de la volonté, ils apparaîtront tels qu'on les a vus tout d'abord, avec leurs marques particulières, leurs grimaces ou leurs sourires, leurs tics ou leurs manies. Non qu'ils s'imposent et vous hantent avec l'obsession des personnages de Balzac; mais leur première qualité est bien de vivre. Et ils vivent, en effet, tous tant qu'ils sont, depuis les plus illustres jusqu'aux plus obscurs, rois et valets, duchesses et fermières, les esclaves aussi bien que les maîtres, Gurth et Wamba comme Cédric, Ivanhoe ou Richard, l'ignoble Tony Foster et l'insouciant et débraillé Michel Lambourne, tout autant que le séduisant Leicester ou sa «gracieuse souveraine»
Je doute qu'il y ait un seul des méfaits artistiques de l'administration actuelle contre lequel l'opinion publique se soit soulevée avec une plus énergique unanimité que cette fantaisie pseudo-classique, fruit d'une imagination égarée par le souvenir des Césars, et dont la solennité confine au burlesque. Au temps du premier empire, lorsque la littérature et l'art, sous la direction de l'abbé Delille et de David, professaient qu'il n'est point de salut en dehors de la mythologie, on pouvait comprendre encore ce caprice impérial; et la statue de bronze, revêtue de la toge romaine,
Mot du Jour
D'autres à la Recherche