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Mis à jour: 7 juin 2025


Ah! toi, par exemple, dit-il, on peut dire que tu sais prévoir les malheurs de loin! Eh bien, écoute-moi: je sais que tu me voles et que tu pressures mes paysans; je ne t'en ai jamais fait de reproches trop sévères; que ton fils fasse comme toi, je ne dirai rien; c'est dans l'ordre. Mais, s'il dépasse la mesure, il n'y a rien de promis; je le chasserai impitoyablement, quand même il aurait

Ces étranges émigrations du peuple indiquaient moins de fanatisme que de souffrance et de misère. Les seigneurs, ruinés par les mauvaises monnaies, pressurés par l'usure, retombaient sur le paysan. Celui-ci n'en était pas encore au temps de la Jacquerie; il n'était pas assez osé pour se tourner contre son seigneur. Il fuyait plutôt, et massacrait les juifs. Ils étaient si détestés, que beaucoup de gens se scandalisèrent de voir les gens du roi prendre leur défense. Les villes commerçantes du Midi les jalousaient cruellement. C'était précisément l'époque , comme financiers, collecteurs, percepteurs, ils commençaient

A nos compatriotes pressurés, molestés, pillés, ruinés, jetés dans des cachots , parfois, ils succombaient aux mauvais traitements, comme Bache; arrachés nuitamment de leur domicile, brutalisés, puis égorgés dans la rue, comme Varangot, on voulait imposer encore la dette du sang et, de plus, la dénationalisation de leurs enfants! C'en était trop.

Le succès de notre attaque terrifia d'abord les Franks et les évêques de la contrée; ceux des esclaves qui n'étaient pas hébétés par les prêtres, les colons pressurés par les seigneurs, enfin les hommes de coeur qui sentaient encore couler dans leurs veines quelques gouttes de sang gaulois, reprirent quelque espoir; notre bande, dont mon père conserva le commandement, devint considérable; on vit alors des prélats et des seigneurs franks, épouvantés par la Vagrerie, améliorer un peu le sort de leurs esclaves, pressurer moins leurs colons; foi de Vagre! mon oncle... la terreur faisait battre d'une charité passagère tous ces coeurs jusqu'alors endurcis...

On eut d'abord un gouvernement provisoire. On appela pour le composer quelques nobles respectables pour tous les partis, quelques citoyens distingués par un amour sage de la liberté et de l'ordre, enfin quelques membres de cette minorité noble qui avait inquiété l'ancien sénat. Cette organisation réussit mal. Il se trouva dans ce corps plus de probité que de talent, et plus de talent que de caractère. On crut devoir y affecter un grand respect pour le peuple souverain; et ce peuple souverain fut bientôt une poignée de brouillons parmi lesquels on signala des voleurs. Le club de ces mêmes patriotes dont Napoléon venait d'apprécier l'inconséquence et la sottise, intimida, croisa le gouvernement, s'ameuta contre quelques-uns de ses membres. Le public n'accorda aucune confiance. Les nobles, vexés dans leurs personnes et indignement pressurés dans leurs biens, opposèrent des résistances de toute espèce. Le peuple regrettait

[Footnote A: M. Amédée Thierry, dans son Histoire de la Gaule sous l'administration romaine, t. II, p. 474, nous donne les détails suivants sur les origines des Bagaudes et de la Bagaudie: «Pressurés par les propriétaires que pressuraient

»Ils tenaient le père pour un homme dur, mais entendu, hardi et capable, après les avoir bien pressurés et tourmentés, de les bien secourir contre les exactions de la maltôte et les pilleries des routiers de guerre; tandis que, selon eux, le jeune M. Sylvain les laisserait dévorer et fouler, faute de coeur et de cervelle.

Quant aux diverses boissons, il y avait une bonne provision de ce que le pays produisait de meilleur: «caysuma» ou «machachera» du Haut et du Bas-Amazone, liquide agréable, de saveur acidulée, que distille la racine bouillie de manioc doux; «beiju» du Brésil, sorte d'eau-de-vie nationale, «chica» du Pérou, ce «mazato» de l'Ucayali, tirée des fruits bouillis, pressurés et fermentés du bananier; «guarana», espèce de pâte faite avec la double amande du «paullinia-sorbilis», une vraie tablette de chocolat pour la couleur, que l'on réduit en fine poudre, et qui, additionnée d'eau, donne un breuvage excellent.

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