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Mis à jour: 4 juillet 2025


M. Zola emploie, pour composer les ensembles, la même méthode d'audacieuse simplification. Prenons par exemple Pot-Bouille: non que ce soit le meilleur de ses romans, mais c'est un de ceux s'étale le plus franchement sa manière. Les procédés grossissants qui, simplifiant la réalité, en font saillir outre mesure certains caractères, reviennent de dix pages en dix pages. C'est la domesticité de la maison commentant d'une fenêtre

Mais l'harmonie d'une âme noble, avec un corps bien portant, est préférée par le romancier. Sylvère et Miette, l'attachement de ces deux enfants nets, chastes et tendres, sont racontés avec amour. L'honnête et drue figure de Mme François ressort sur toutes les turpitudes du Ventre de Paris. Gervaise raisonnable et fraîche, au début de l'Assommoir, est aimable; Mme Hédouin illumine de sa beauté de femme de tête l'ignoble bourgeoisie de Pot-Bouille; Denise pousse

Jeudi 9 février. Je rencontre aujourd'hui Céard, qui me raconte l'histoire vraie de l'idiot amoureux de la sœur de POT-BOUILLE. Elle est vraiment curieuse, et la voici: Un faible d'esprit, épris de sa sœur, non absolument sensuellement, mais plutôt plastiquement, et un peu

Donc la bestialité et l'imbécillité sont aux yeux de M. Zola le fond de l'homme. Son oeuvre nous présente un si prodigieux amas d'êtres idiots ou en proie au «sixième sens» qu'il s'en exhale comme un miasme et une buée d'un fumier, pour la plupart des lecteurs un écoeurement profond, pour d'autres une tristesse noire et pesante. Expliquerons-nous cet étrange parti pris de l'auteur de Pot-Bouille?

Complexité de la mise en scène moderne. L'Avocat Patelin; Bertrand et Raton; Pot-Bouille; la Charbonnière. Invasion du réel. Du procédé. Retour nécessaire au répertoire classique. Son influence sur le talent des acteurs. Nécessité des théâtres subventionnés.

Comme chez les romantiques et comme chez Victor Hugo en particulier, les hommes étaient peu vivants et les choses, en revanche, prenaient une âme, devenaient des êtres mythologiques et monstrueux, que ce fût le parc du Paradou, l'alambic de l'Assommoir, l'escalier et la cour intérieure de Pot-Bouille, le grand magasin du Bonheur des Dames, le puits de mine de Germinal, la locomotive de la Bête humaine.

Et le livre présente encore un autre intérêt, et des plus rares. M. Zola s'y est peint en personne. À côté de Claude Lantier, l'artiste impuissant tué par son oeuvre, il nous montre Sandoz, l'artiste triomphant qui vit d'elle parce qu'il a su la faire vivre. Le vertueux romancier naturaliste qu'on entrevoyait dans Pot-Bouille, le monsieur du second, le seul locataire propre de la maison de la rue Choiseul, traverse l'Oeuvre

Il parle des ennuis, que lui a donnés la publicité du Gaulois, d'un complot de l'Académie, qui avait obtenu de Jules Simon l'engagement de faire arrêter, du jour au lendemain, la publication de POT-BOUILLE, dans le journal. Puis s'animant et s'égayant, il nous entretient du BONHEUR DES DAMES, son nouveau roman.

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