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Mais les idées avaient changé. La plèbe, en retranchant de la religion la règle d'hérédité, s'était fait une religion

SACERDOCES. Dans les anciennes cités, les sacerdoces furent longtemps héréditaires. Sacerdoces réservés au patriciat. La plèbe acquiert les sacerdoces. SACROSANCTUS. Sens de ce mot. SECONDE VIE. On a cru d'abord qu'elle se passait dans le tombeau. S

PATRICIENS. Origine de la classe des patriciens; leur privilège sacerdotal; leurs privilèges politiques. Leur lutte contre les rois; leur résistance aux efforts de la plèbe. PATRIE. Sens de ce mot. Ce qu'était primitivement l'amour de la patrie; ce que ce sentiment devint plus tard. PATRUUS et avunculus. Différence radicale entre la parenté que ces deux mots exprimaient.

Il est vrai que ces assemblées ne s'occupaient pas d'abord des intérêts généraux de la cité: elles ne nommaient pas de magistrats et ne portaient pas de lois. Elles ne délibéraient que sur les intérêts de la plèbe, ne nommaient que les chefs plébéiens et ne faisaient que des plébiscites. Il y eut longtemps

Muflier et Goniglu ne faisaient partie, il faut le dire, que de la plèbe des Loups. C'étaient des affiliés, moins que cela, des instruments. Ce tribunal effroyable tenait ses assises rouges dans les cryptes de l'Hôtel-Dieu, dans ces souterrains depuis longtemps murés et dont

«Beaucoup de Ouajiji sont défigurés par la petite vérole; la plupart ont la peau couverte d'ampoules et d'éruptions de différente nature, et ils sont tous victimes d'une démangeaison chronique provenant, d'après les Arabes, de ce qu'ils se nourrissent de poisson gâté. Ils abusent du tatouage, sans doute pour se protéger contre l'humidité de l'atmosphère et la fraîcheur des nuits; quelques-uns des chefs portent les cicatrices d'affreuses brûlures faites avec intention, sans préjudice des lignes, des cercles, des étoiles, qui décorent le dos, les bras et la poitrine de la plèbe. Hommes et femmes mettent leur joie et leur orgueil

Les lois que Servius avait faites pour la plèbe lui furent aussi retirées. Si le système des classes et l'assemblée centuriate ne furent pas abolis, c'est d'abord parce que l'état de guerre ne permettait pas de désorganiser l'armée, c'est ensuite parce que l'on sut entourer ces comices de formalités telles que le patriciat fût toujours le maître des élections. On n'osa pas enlever aux plébéiens le titre de citoyens; on les laissa figurer dans le cens. Mais il est clair que le patriciat, en permettant

Ce n'était pas le vrai peuple qui agissait ainsi, mais cette triste plèbe, sédiment impur de toute société que les Révolutions font remonter

«Il est étrange, bien étrange, dit-il, de voir avec quelle facilité on peut être méconnu par l'opinion publique. Je ne sais pas avoir jamais péché contre le peuple, mais maintenant, c'est décidé, une fois pour toutes; je ne suis pas un ami du peuple! Oui, c'est vrai, je ne suis pas un ami de la plèbe révolutionnaire, qui cherche le pillage, le meurtre et l'incendie; qui, sous la fausse enseigne du bien public, n'a vraiment devant les yeux que les buts les plus égoïstes et les plus vils. Je suis aussi peu l'ami de pareilles gens que je le suis d'un Louis XV. Je hais tout bouleversement violent, parce qu'on détruit ainsi autant de bien que l'on en gagne. Je hais ceux qui les accomplissent aussi bien que ceux qui les ont rendus inévitables. Mais pour cela, ne suis-je pas un ami du peuple? Est-ce que tout homme sensé ne partage pas ces idées? Vous savez avec quelle joie j'accueille toutes les améliorations que l'avenir nous fait entrevoir. Mais, je le répète, tout ce qui est violent, précipité, me déplaît jusqu'au fond de l'âme, parce que ce n'est pas conforme

Toutes ces réformes changeaient singulièrement la face de la cité romaine. Le patriciat restait debout avec ses cultes héréditaires, ses curies, son sénat. Mais les plébéiens acquéraient l'habitude de l'indépendance, la richesse, les armes, la religion. La plèbe ne se confondait pas avec le patriciat, mais elle grandissait