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Mis à jour: 6 juin 2025


Tous les quinze jours, j'allais dîner, comme auparavant, chez M. Pavelyn, et je devais porter avec moi mes dessins achevés, pour donner des preuves de mes progrès. Mon protecteur était content de moi et m'encourageait sans cesse par les témoignages de sa bienveillance et de sa générosité. Ainsi le mois de septembre approcha insensiblement: Rose allait revenir!

J'espérais toujours que la fièvre cesserait après quelques accès, et je craignais d'ailleurs que M. Pavelyn, s'il me savait malade, ne n'empêchât de prendre part au concours de l'Académie.

Rose était partie pour Bodeghem avec sa mère; M. Pavelyn devait aller les y rejoindre le surlendemain, et ils resteraient probablement ensemble au château, afin de jouir du printemps, jusqu'au jour fixé pour la distribution solennelle des prix de l'Académie. Mon protecteur me demanda si je voulais l'accompagner

M. Pavelyn était fort affligé du contenu de cette lettre; mais enfin il se soumit

Nous rentrâmes. M. et madame Pavelyn virent avec étonnement le changement qui s'était opéré en Rose. Elle ne cessait pas de sourire, et se réjouissait avec ivresse, comme si la santé lui était revenue subitement. À midi, lorsque je quittai le château pour rentrer chez mes parents, Rose m'adressa encore un clin d'œil pour me promettre que son vœu s'accomplirait infailliblement.

J'entrai derrière mes bienfaiteurs sans trouver une parole pour leur souhaiter la bienvenue. Madame Pavelyn, voyant mon trouble et ma pâleur, m'expliqua que Rose était restée

Le premier mot que M. Pavelyn prononça, après avoir manifesté sa joie de voir son enfant sauvée, fut mon nom. Alors le domestique qui l'avait repêchée se rappela avoir senti quelque chose sous l'eau et avoir été obligé de déchirer le tablier de Rose pour la dégager d'un objet qui semblait la retenir. Il descendit de nouveau dans l'étang, me trouva sans peine, et me déposa sur le gazon, non loin de l'endroit l'on s'empressait pour faire revenir Rose

Lorsqu'au bout d'un bon quart d'heure, je traversai les rues de la ville en grande toilette pour me rendre chez M. Pavelyn, mon impatience me poussait en avant, et j'avais envie de courir

Alors j'oubliai un peu mon chagrin pour écouter ses paroles enchanteresses. J'éprouvai une joie extrême, lorsque, par bonté sans doute, elle me rappela les amusements de notre naïve enfance, le beau jardin, les papillons, le pont sur l'étang, et même les petites figurines de bois qu'elle avait reçues de moi avec tant de plaisir. Je m'abîmais avec un oubli complet du présent dans le souvenir de ces temps bénis, et il me paraissait que le visage angélique de la petite Rose me souriait encore sous les traits plus sérieux de mademoiselle Pavelyn. C'était bien encore la même voix argentine, avec plus de sonorité et une plus grande richesse d'accent, toutefois; mais toujours tendre et amicale, me semblait-il. Un nouvel espoir commença

M. et madame Pavelyn reconnaissaient avec la plus profonde douleur qu'ils s'étaient laissé abuser par une vaine espérance. Chaque fois qu'ils regardaient leur enfant et qu'ils voyaient, pour ainsi dire heure par heure, les progrès de la maladie, leurs larmes coulaient en abondance.

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