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Mis à jour: 6 septembre 2025
Près de mon œuvre, je me sentais assez grand pour ne pas désirer une plus noble origine; et même, quand M. Pavelyn, dans l'enthousiasme de son récit, déclara que j'étais le fils d'un sabotier, cette révélation ne me blessa point. Elle fit cependant une impression pénible sur Rose, car elle frémit en entendant prononcer le mot fatal, et la rougeur du dépit ou de la honte colora son front.
M. Pavelyn prétendait que ma composition était assez remarquable pour mériter d'être exposée publiquement, et il regrettait que, dans le cours de cette année, il n'y eût point d'exposition. Au milieu de ses réflexions, il se frappa le front tout
Je voyais l'avenir s'ouvrir et la foule enthousiaste applaudir de ses mille mains l'artiste que le suffrage de Rose, comme une parole magique, avait rendu capable d'enfanter des merveilles. Enfin notre émotion se calma un peu, grâce aux observations plaisantes de M. et madame Pavelyn.
M. Pavelyn ne fit pas attention
C'est ce que je compris du récit de M. Pavelyn. Je ne répondis rien; mais mes yeux étaient mouillés de larmes retenues avec peine. Le père de Rose le remarqua et tâcha de me consoler, en m'assurant que sa fille serait de retour avant la fin de l'année, et que je pourrais encore jouer avec elle, pendant l'été, dans le jardin du château. Il me dit beaucoup de choses aimables, m'encouragea
À l'entrée du château, je rencontrai un domestique qui me dit que M. Pavelyn se promenait dans le jardin, et que je le trouverais probablement dans le bosquet, au bout de l'allée des hêtres, puisqu'il s'était dirigé de ce côté.
Cent fois, M. Pavelyn avait rappelé, en présence de ses connaissances, que mon père était un sabotier. Il le faisait dans une bonne intention, et ne manquait jamais l'occasion de montrer qu'il mettait son amour-propre
La description que maître Jean, mon hôte, fit de mes statues et de ce qu'elles représentaient, piqua tellement la curiosité de M. Pavelyn, qu'il voulut apprendre de moi-même
Lorsque la voiture de M. Pavelyn s'arrêta devant notre demeure, et que le moment fatal de la séparation fut arrivé, ma mère m'étreignit de nouveau sur son cœur en murmurant
Je pâlis, et un cri d'angoisse involontaire s'échappa de ma poitrine; mais M. Pavelyn, donnant
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