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Mis à jour: 27 juillet 2025


Ignorez-vous donc, Monsieur, demandai-je avec étonnement que Jeanne Péry a disparu, qu'elle n'est pas libre, et que, selon toute probabilité, elle est aux mains de ceux qui.... Il m'interrompit d'un geste amical.

J'ai te dire que Mme Péry avait l'air d'être encore toute jeune. Elle est très belle. Jamais elle ne parle de sa maladie, mais on sent si bien qu'elle voit sa fin prochaine! Je l'ai surprise mortellement triste, parce qu'elle ne se savait pas épiée, et j'ai deviné que l'image de sa Jeanne abandonnée passait alors devant ses grands yeux, qui n'ont même plus la consolation des pleurs.

Bien riposté! mais voyons, maintenant que vous avez les mains pleines d'éléments nouveaux qui, selon vous, éclairent la question comme si un rayon de soleil passait au travers, pourquoi Jeanne Péry ne se présente-t-elle pas pour purger sa contumace?

Voulez-vous me faire l'honneur de m'écouter un instant? Deux instants... dix instants... toute une journée, si vous voulez. Mais pouvez-vous supprimer les ciseaux? et faire que Jeanne Péry ne fût pas l'héritière du comte Albert de Rochecotte? Répondez!

La mère Hulot, forte nourrice, exhiba une belle petite fille qu'elle appelait Fanchette. Le baron Péry la dévora de baisers. Mme Barnod pleurait comme une Madeleine. En revenant, on causa. Dans les carrioles du pays de Caux, le siège du cocher est tout bonnement la banquette. J'étais donc avec eux, et cela gênait bien Mme Barnod.

Je te prie de me répondre courrier pour courrier. La question que je vais t'adresser te paraîtra singulière. Il m'en coûte beaucoup de te la faire, surtout par écrit, mais les circonstances me pressent et m'obligent. Je suis dans l'enfer en attendant ta réponse, qui va décider de mon sort. Connais-tu Mlle Jeanne Péry, fille de notre ancien compagnon, le baron Péry de Marannes? Je m'adresse

En ce temps je ne connaissais pas plus Mme la marquise de Chambray que Jeanne Péry elle-même. La lettre par laquelle Mme la marquise m'introduisait auprès du président de la cour d'assises me fut donnée par M. Louaisot.

Une après-dînée que nous traversions le jardin du Palais-Royal, le patron, les mains dans ses poches, et moi chargé comme un mulet, car je portais les registres de sa nouvelle administration, je reconnus tout d'un coup la petite baronne Péry qui était toujours bien jolie, mais toute maigre et toute pâle.

Vous m'obligez, Madame, au recit d'une chose, Que pour n'avoir point veuë il faut que je supose, Et dont tous les témoins ont pery devant moy; Mais tousjours, en tout cas voicy ce que j'en croy. C'estoit un vaisseau Grec, qui sortoit de Marseille, (Comme j'ay sceu depuis) riche & fort

«.... Vous savez de quel coeur je radotais ce cri de guerre: On n'épouse pas Fanchette! Cela reste vrai, au fond, je ne l'épouserai pas, puisque j'en épouse une autre; mais il n'en est pas moins vrai que ma position devient gênante. Est-ce un coup monté par la cousine Péry, j'entends la mère? ou même par ce vieux farceur de baron de Marannes? Je parie bien que vous ne devinerez pas?

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