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Mis à jour: 8 juillet 2025


L'histoire de l'abbé eut du succès. M. Péqueur des Saulaies et M. Rastoil eux-mêmes daignèrent sourire.

Paris peut nous envoyer tous ses mouchards, Plassans restera légitimiste. Voyez le petit Péqueur? Nous n'en avons fait qu'une bouchée.... Il faut que le monde soit bien bête! On s'imagine alors que des personnages mystérieux parcourent les provinces, offrant des places. Je vous avoue que je serais bien curieux de voir un de ces messieurs. Il se fâchait. M. Maffre, inquiet, crut devoir se défendre.

Non, reprit M. Péqueur des Saulaies, la ville compte assez d'hommes honorables et elle est assez grande fille pour faire elle-même le choix de son représentant. Il s'était légèrement incliné du côté de M. de Bourdeu, qui se leva, en balbutiant: Sans doute, sans doute.

Monsieur Péqueur des Saulaies, continua Mouret, a failli en tomber malade. Il croyait l'élection du candidat officiel assurée.... Je me suis bien amusé. Le soir de l'élection, le jardin de la sous-préfecture est resté noir et sinistre comme un cimetière; tandis que chez les Rastoil, il y avait des bougies sous les arbres, et des rires, et tout un vacarme de triomphe. Sur la rue, on ne laisse rien voir; dans les jardins, au contraire, on ne se gêne pas, on se déboutonne.... Allez, j'assiste

Les croisées des Mouret éclatèrent, les flammes parurent au premier étage. Brusquement, la rue fut éclairée par une grande lueur; il faisait clair comme en plein jour. Un tambour, au loin, passait sur la place de la Sous-Préfecture, en battant le rappel. Des hommes accouraient, une chaîne s'organisait, mais les seaux manquaient, la pompe n'arrivait pas. Au milieu de l'effarement général, M. Péqueur des Saulaies, sans quitter les dames Rastoil, criait des ordres

C'est un homme du plus grand mérite, déclarait M. Péqueur des Saulaies, qui comptait sur une préfecture. Un homme bien remarquable, répétait le docteur Porquier. Tous hochaient la tête. M. de Condamin, que ce concert d'éloges finissait par agacer, se donnait parfois la joie de les mettre dans l'embarras. Il n'a pas un bon caractère, en tout cas, murmurait-il. Cette phrase glaçait la société.

C'était M. Péqueur des Saulaies qui avait donné l'alarme. Il y avait eu soirée

Et l'on cherchait. Mais les noms mis en avant par des amis ou des intéressés ne faisaient que redoubler la confusion. Plassans, en une semaine, eut plus de vingt candidats. Madame Rougon, inquiète, ne comprenant plus, alla trouver l'abbé Faujas, furieuse contre le sous-préfet. Ce Péqueur était un âne, un bellâtre, un mannequin, bon

L'abbé Faujas avait levé un doigt, d'un air de fine bonhomie. Pas de politique, messieurs, pas de politique! murmura-t-il. M. Péqueur des Saulaies causait avec M. Rastoil; ils feignirent tous deux de n'avoir rien entendu. Madame de Condamin eut un sourire. Elle continua, en interpellant l'abbé Surin: N'est-ce pas, monsieur l'abbé, que l'on empèse vos surplis avec une eau gommée très-faible?

L'abbé Faujas, maintenant, laissait parler politique devant lui. Il donnait même parfois un avis, était pour l'union des esprits honnêtes et religieux. Alors, tous renchérissaient, M. Péqueur des Saulaies, M. Rastoil, M. de Bourdeu, jusqu'

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