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FRANCESCA. Arrêtez, monsieur le comte... vous déchireriez mon âme sans ébranler ma volonté... Aujourd'hui vous haïssez ma cousine... mais demain... Je sais bien, hélas! qu'on ne peut rien contre un amour profond... Adieu!... ODOARD. Eh bien! puisque vous êtes sans pitié, je serai sans reconnaissance. Vous refusez ma main... je refuse la vie!

ODOARD. Vous m'avez vu, madame! vous m'avez entendu! vous savez si je l'adorais!... Eh bien! tenez... lisez!... mais non, je veux lire moi-même! «J'apprends votre danger... je tremble!... j'envoie un homme sûr

LE MARQUIS. Qui voulez-vous donc que ce soit?.... ODOARD, comme égaré. Vous... qui êtes venue dire... quoi! tant de générosité... de dévouement!... si pure! vous perdre pour moi!.. non!... je ne puis pas, je ne dois pas... Oh!... trop de sentiments se pressent dans mon coeur!... Pardonnez.... je ne puis que tomber

Marquis, je vais vous prouver que je ne vous redoute pas ... je vous laisse avec Francesca. Allons, travaillez, persuadez; dites-lui bien que le comte Odoard est charmant. Mon pauvre marquis, vous avez de l'esprit, mais vous n'y voyez goutte. Scène V.

LE MARQUIS. Rassurez-vous; Odoard ne connaît qu'un maître l'épée

FRANCESCA, émue Quelle chaleur!.... Vous parliez.... comme si vous étiez amoureux. ODOARD. riant. Je le suis peut-être. ODOARD. Presque autant que les hommes sont indiscrets. FRANCESCA. Je vous ai dit mon défaut; vonlez-vous me prouver le vôtre? ODOARD. On dit que les femmes ne nous pardonnent jamais une indiscrétion, même quand elles l'ont provoquée.

ODOARD. Que dites-vous? LE MARQUIS. La sentence était prononcée... il ne restait plus qu'

Scène VI. ODOARD. Oh! avant toute parole, laissez mon coeur se répandre, laissez-moi vous contempler, vous adorer... Mais non, non, parlez... Comment, après m'avoir conservé la vie,, refusez-vous d'achever votre ouvrage? FRANCESCA. Monsieur le comte promettez-moi d'écouter sérieusement ce que je vais vous dire, malheureusement j'ai juré que si je vous sauvais, jamais je n'accepterais votre main.

ODOARD. Vous! FRANCESCA. Croyez-vous donc que celle que vous avez appelée votre amie vous laissera mourir sans rien tenter pour votre défense? ODOARD. Que voulez-vous donc faire? FRANCESCA. Ce que je voudrais qu'un fit pour moi: allez trouver ma cousine, lui écrire, lui dire que vous mourez, lui dire de vous faire vivre! ODOARD. L'infortunée! Que peut elle?

ODOARD. Ah! que l'on est heureux de vivre! FRANCESCA. Voil