Vietnam or Thailand ? Vote for the TOP Country of the Week !
Mis à jour: 17 juin 2025
Il se laissa tomber sur un fauteuil, un peu las. Il avait de ces dépressions soudaines qui inquiétaient un peu sa fille, mais qui ne duraient pas. J'ai connu la nostalgie, et j'en subis encore quelquefois les atteintes. J'en ai eu un accès en te revoyant, Léna.
Kesler, dévoré par la nostalgie, mais inébranlable, mourut le 6 avril 1870. Sa tombe est au cimetière du Foulon, près de la ville de Saint-Pierre. C'est une pierre avec cette inscription et au bas on peut lire: Son compagnon d'exil, Victor Hugo.
Sa femme et ses deux enfants moururent; François, alors âgé de quarante ans, fut pris par le désespoir et voulut quitter le pays. Il vendit son bien et partit. Au bout de six mois, il revenait malade de nostalgie. Alors il se fit chasseur d'ours et les âpres jouissances de la chasse lui firent oublier ses malheurs. Aujourd'hui, il a racheté sa chaumière et vit complètement isolé.
D'autres que ce toqué de Réalmont eussent, selon le conseil du poète latin, noté d'une pierre blanche cette date où il recouvrait enfin sa liberté, béni le destin, se fussent en hâte consolé sur l'oreiller amoureux d'une nouvelle maîtresse. Lui, en devint presque fou, se désespéra, ne voulut ni suivre les conseils de ses plus anciens amis, ni se laisser assagir, ni s'apaiser. Il traîne cet incurable chagrin, cette perpétuelle nostalgie, le long de l'existence. Son cœur est devenu comme une éponge
Marius, le gai Marius, portait en lui, derrière les splendeurs de sa fantaisie volontaire, l'idole lugubre de son impossible amour. Parfois, cependant, en ses solitudes, le clown s'effarait, n'osait plus regarder sa vie en face, aspirait au moment de reprendre son masque, éprouvait enfin la nostalgie vile des tréteaux. Des regrets le prenaient.
Ce fut la crise la plus grave de ma vie. Le Breton jeune est difficilement transplantable. La vive répulsion morale que j'éprouvais, compliquée d'un changement total dans le régime et les habitudes, me donna le plus terrible accès de nostalgie. L'internat me tuait. Les souvenirs de la vie libre et heureuse que j'avais jusque-l
Puis le désir l'emportant sur la dévotion, leur nostalgie charnelle s'invétérant jusqu'au paroxysme, elles fondirent sur lui, toutes le voulant
Et ma vieille aiguille, rougie Aux fournaises d'un ciel de feu Prend des pâleurs de nostalgie Dans cet air qui n'est jamais bleu. Devant les colosses moroses Et les pylônes de Luxor, Près de mon frère aux teintes roses Que ne suis-je debout encor, Plongeant dans l'azur immuable Mon pyramydion vermeil, Et de mon ombre, sur le sable,
Au royal captif que tuait la nostalgie, Marguerite a rendu «sa famille dans sa soeur, la France dans ses compagnons, son peuple dans cette foule agenouillée..., Dieu lui-même, Dieu consolateur dans le prêtre qui prie pour sa délivrance ,» et, ajoutons-le, dans le Verbe incarné, dans le Rédempteur qui fait revenir des portes du tombeau. Le frère de Marguerite, le roi de France, le roi très chrétien, est revenu
Après tout, elle ne le brûlerait pas, ce journal commencé le premier jour du tcharchaf! Plutôt elle le confierait, bien cacheté, a quelque amie sûre et un peu indépendante, dont les tiroirs n'auraient pas chance d'être fouillés par un mari. Et qui sait, dans l'avenir, s'il ne lui serait pas possible de le reprendre et de le prolonger encore?... Elle y tenait surtout parce qu'elle y avait presque fixé des choses de sa vie qui allait finir demain, des instants heureux d'autrefois, des journées de printemps plus étrangement lumineuses que d'autres, des soirs de plus délicieuse nostalgie dans le vieux jardin plein de roses, et des promenades sur le Bosphore féerique, en compagnie de ses cousines tendrement chéries. Tout cela lui aurait semblé plus irrévocablement perdu dans l'abîme du temps, une fois le pauvre journal détruit. L'écrire avait été d'ailleurs sa grande ressource contre ses mélancolies de jeune fille emmurée, et voici que le désir lui venait de le continuer
Mot du Jour
D'autres à la Recherche