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Et que les sens crispés d'ardeur vers les caresses, Et le ventre toujours béant vers l'inconnu, Leurs bras tordaient l'appel lascif vers les adresses Des monstres noirs, lécheurs de rut, sur un corps nu. Ce que je choisirais pour te symboliser, Ce ne seraient ni lys, ni tournesols, ni roses Ouvrant aux vents frôleurs leur corolle en baiser, Ni les grands nénuphars dont les pulpes moroses

Ils ont des petits moroses et pâlots, qui ne donnent jamais les libres coups d'ailes des enfants de l'amour. Il faut voir les moineaux libres dans les trous des vieux murs, les hirondelles libres au faîte des cheminées. Ceux-l

Vous, pour qui les vieillards moroses Ont des regards pleins de regrets! Vous, pour qui les roses sont roses Et les bleuets bleus tout exprès! Vous, pour qui chantent les poëtes, Pour qui les étoiles sont faites Et brillent dans l'azur des soirs! Vous, pour qui les perles sont rondes! O vous, les brunes et les blondes! Vous, les yeux bleus et les yeux noirs! Si vous avez, par aventure, Daigné me suivre jusqu'ici, Laissez-l

Ainsi, la manière habituelle dont la digestion se fait, et surtout se termine, nous rend habituellement tristes, gais, taciturnes, parleurs, moroses ou mélancoliques, sans que nous nous en doutions, et surtout sans que nous puissions nous y refuser. On pourrait ranger sous ce rapport, le genre humain civilisé en trois grandes catégories: les réguliers, les réservés et les relâchés.

Afin qu'un jour, frappant de rayons gris et roses Le chef-d'oeuvre serein, comme un nouveau Memnon L'Aube-Postérité, fille des Temps moroses, Fasse dans l'air futur retentir notre nom! Votre âme est un paysage choisi Que vont charmants masques et bergamasques, Jouant du luth et dansant et quasi Tristes sous leurs déguisements fantasques.

Et ma vieille aiguille, rougie Aux fournaises d'un ciel de feu Prend des pâleurs de nostalgie Dans cet air qui n'est jamais bleu. Devant les colosses moroses Et les pylônes de Luxor, Près de mon frère aux teintes roses Que ne suis-je debout encor, Plongeant dans l'azur immuable Mon pyramydion vermeil, Et de mon ombre, sur le sable,

N'est-ce pas moi-même qui l'ai attiré vers moi par des offrandes de miel et par la maligne tentation de mon bonheur? Il me semble pourtant que vous vous entendez très mal, vos coeurs se rendent moroses les uns les autres lorsque vous vous trouvez réunis ici, vous qui poussez des cris de détresse?

Le chagrin qui me tue est ironique, et joint Le sarcasme au supplice, et ne torture point Franchement, mais picote avec un faux sourire Et transforme en spectacle amusant mon martyre, Et sur la bière gît mon Rêve mi-pourri, Beugle un De profundis sur l'air du Traderi. C'est un Tartufe qui, tout en mettant des roses Pompons sur les autels des Madones moroses, Tout en faisant chanter

Sous cette même demi-lueur jaune d'éclipse, revenant le soir du mont des Oliviers, je longe, par la route toujours solitaire, les remparts de Jérusalem, les grands remparts moroses; sur leurs parois rudes et frustes, de loin en loin, le sceau, la signature arabe se lit sous la forme d'une petite rosace géométrique d'un dessin exquis, en relief encore délicat parmi les vieilles pierres usées; c'est comme pour dire aux passants que ceux qui ont élevé ces farouches défenses sont les mêmes qui savent ajourer des dentelles merveilleuses aux murs des mosquées et des palais.

Un de ces jours moroses, nous entendîmes le sifflement de la soie dans le porte-parapluie, suivi d'un petit choc du bout plombé contre la cuvette de fonte, et mon père entra,