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S'imagine-t-on la stupeur qui s'emparerait d'un fanatique de Shakespeare égaré au Nippon, devant cette apparition falote et sacrilège? Ce seul avatar du spectre suffirait

Au point de vue militaire, le livre de M. Kann est des plus instructifs; il est bon de mettre son récit en face du récit de M. Recouly; les deux se complètent. Toutefois, ajoutons que M. Kann n'a pas dans le haut commandement nippon une confiance démesurée.

L'ingéniosité du peuple nippon est proverbiale et l'on sait quelle minutie, quelle dextérité, ses artisans comme ses artistes apportent

Quand les Japonais se furent emparés de positions assez rapprochées de Port-Arthur pour que leurs projectiles pussent atteindre la ville, le général Stoessel fit parvenir au général Nogi un plan exact indiquant l'emplacement des hôpitaux. Le général nippon promit alors que son artillerie les épargnerait autant que possible. Les photographies reproduites ici montrent qu'il ne put tenir sa promesse.

MM. Thomas et Villetard de Laguérie ont été correspondants de guerre, l'un pour le Gaulois, l'autre pour le Petit Journal, dans l'armée japonaise. Arrivé avant M. de Laguérie et de la première fournée, M. Thomas a essayé de voir la bataille du Yalou (1er mai 1904). Il l'a vaguement entrevue. Pendant que le canon grondait, on tenait les représentants de la presse emprisonnés dans un emplacement déterminé. Quelle amabilité montraient les Japonais! Par quelles prévenances ils tentaient d'adoucir leur rude règlement! Mais le petit Nippon est défiant; il craint les indiscrétions et, pratiquant avec maestria l'espionnage, ne veut pas le subir lui-même. Envoyaient-ils des dépêches sur le peu que leur oeil ou leur oreille avait saisi, les correspondants de guerre ne pouvaient se faire d'illusions. On arrangeait leurs missives; on les expédiait singulièrement raccourcies et défigurées. Une dépêche de cent trente mots, par exemple, ne parvint

Allons, petite mousmé, séparons-nous bons amis; embrassons-nous même, si tu veux. Je t'avais prise pour m'amuser; tu n'y as peut-être pas très bien réussi, mais tu as donné ce que tu pouvais, ta petite personne, tes révérences et ta petite musique; somme toute, tu as été assez mignonne, dans ton genre nippon. Et, qui sait, peut-être penserai-je

L'interdiction de ce meeting suscita les commentaires les plus opposés. Le journal Nippon prit galamment les choses: «Le progrès féminin, dit-il, ne doit nous causer ni regret, ni alarmes. Souvent le mécontentement que provoquent les conditions politiques existantes sert