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Je crois le connaître. J'ai médité son livre. Tout ce qu'il dit et tout ce qu'il fait trahit l'exquise modestie de son âme. Si pourtant il n'était pas sans savoir qu'il avait du talent, il savait aussi que c'est ce qui se pardonne le moins; on passe aisément aux gens en vue la bassesse de l'âme et la perfidie du coeur; on souffre volontiers qu'ils soient lâches ou méchants, et leur fortune même ne leur fait pas trop d'envieux si l'on voit qu'elle est imméritée. Les médiocres sont tout de suite soulevés et portés par les médiocrités environnantes qui s'honorent en eux. La gloire d'un homme ordinaire n'offense personne. Elle est plutôt une secrète flatterie au vulgaire; mais il y a dans le talent une insolence qui s'expie par les haines sourdes et les calomnies profondes. Si Jacques Tournebroche renonça sciemment au pénible honneur d'irriter par un éloquent écrit la foule des sots et des méchants, on ne peut qu'admirer son bon sens et le tenir pour le digne élève d'un maître qui connaissait les hommes. Quoi qu'il en soit, le manuscrit de Jacques Tournebroche, resté inédit, fut perdu pendant plus d'un siècle. J'ai eu l'extraordinaire bonheur de le retrouver chez un brocanteur du boulevard Montparnasse qui étale derrière les carreaux salis de son échoppe des croix du Lis, des médailles de Sainte-Hélène et des décorations de Juillet, sans se douter qu'il donne ainsi aux générations une mélancolique leçon d'apaisement. Ce manuscrit

Je vous donne ma parole, mon cher docteur, que Lorenzo est libre; d'ailleurs, il régnera si tard, si tard, s'il règne jamais, que je n'offense guère mes aïeux en permettant cette mésalliance. J'accepte votre parole, dit Marforio, qui fit sauter lestement la perruque de son collègue des finances, et qui traça avec la pointe de son instrument une ligne autour du front.

«Sa physionomie est douce et ouverte, son abord est froid quoique poli, son oeil pensif semble plus attentif qu'étincelant, mais son regard est doux, noble et assuré. Il conserve dans sa conduite privée cette décence polie et attentive qui satisfait tout le monde et cette dignité réservée qui n'offense pas. Il est ennemi de l'ostentation et de la vaine gloire. Son caractère est toujours égal, il n'a jamais témoigné la moindre humeur. Modeste jusqu'

Il ne peut être coupable en conscience, car il était de bonne foi et sa conscience lui disait d'agir comme il l'a fait. C'est un crime purement matériel qu'il a commis, et qui n'offense pas Dieu. Les hommes seraient-ils plus sévères que Dieu lui-même?

Que l'on croie au christianisme ou que l'on n'y croie pas, il faut le prendre tel qu'il est, et une altération aussi grave n'offense guère moins les incrédules que les croyants.

Jago! quelle pitié, Jago! JAGO. Si vous êtes si épris même de sa perfidie, donnez-lui pleine licence de vous outrager; car si l'injure ne vous touche point, elle n'offense personne. OTHELLO. Je veux la mettre en pièces. Me déshonorer! JAGO. Oh! cela est infâme de sa part. OTHELLO. Avec mon officier! JAGO. Cela est plus infâme encore.

Je n'ai pensé de ma vie ni avant que de dire, ni en disant, ni après avoir dit. Aussi je n'offense personne. MOI. Cela vous est pourtant arrivé avec les honnêtes gens chez qui vous viviez, et qui avaient pour vous tant de bontés.

Béni qui vous dépouille au cri de liberté, Béni l'impie en armes, Et l'enfant qu'il vous prend des bras et racheté Nos crimes par vos larmes! Proscrits des jours, vainqueurs des temps non point adieu Vous êtes l'espérance. A tantôt, Pères saints, qui nous vaudrez de Dieu Le salut pour la France! On n'offense que Dieu qui seul pardonne.

Sa taille est nouée depuis longtemps. Il a dans chaque blanc d'oeil une minuscule mèche de fouet rouge et la couleur de ses cheveux s'est arrêtée au gris. Tantôt, brusque, il tire le domestique et tâche en vain de le faire dévier; tantôt il lui donne un coup de pied ou lui mord la main. Le domestique, que rien n'offense, a des ordres et suit, sec et raide, en ligne droite, le milieu du trottoir.

Moi, je n'offense personne, monsieur le curé, et je ne veux pas qu'on m'offense; aussi, quand on me fait une injure, je ne l'oublie jamais. Et vous avez grand tort, car il faut toujours pardonner. Si Dieu nous retirait son soleil chaque fois que nous l'offensons, nous n'aurions guère d'épis mûrs pour la moisson.