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Mis à jour: 24 juin 2025


Les preuves en abondent dans son oeuvre, ou, pour mieux dire, c'est son oeuvre tout entière qui en est la preuve. Que connaissons-nous exactement de l'âme de Cymodocée ou de Velléda? Sans doute l'auteur nous expose les craintes et les troubles de leur jeune coeur, plus ignorés et plus naïfs chez la douce fille d'Homère, plus impétueux et plus conscients chez l'inquiétante prêtresse de Teutatès. Mais est-ce bien par les différences de leurs sentiments que nous les distinguons, comme Hermione d'Iphigénie ou Monime de Roxane? N'est-ce point plutôt par l'extérieur, par l'image ineffaçable que nous laisse leur première apparition? Et comme cette première apparition est déterminée, précisée, rendue inoubliable par toutes les circonstances qui l'accompagnent, costume ou paysage! C'est, sous le ciel harmonieux de la Grèce et dans une nuit aux ombres légères et transparentes, Cymodocée

Ah! c'est je t'attends. Tu ne saurais partir, perfide, et je t'entends. Je sais pourquoi tu fuis l'hymen je t'envoie: Il te fâche en ces lieux d'abandonner ta proie; Monime te retient. Ton amour criminel Prétendait l'arracher

Elle me quitte! Et moi, dans un lâche silence, Je semble de sa fuite approuver l'insolence? Peu s'en faut que mon coeur, penchant de son côté, Ne me condamne encor de trop de cruauté! Qui suis-je? Est-ce Monime? Et suis-je Mithridate? Non, non, plus de pardon, plus d'amour pour l'ingrate. Ma colère revient, et je me reconnois. Immolons, en partant, trois ingrats

Dans quinze jours, Monime fera ses bagages et descendra vers le Rhône, jusque-l

On a quelquefois regretté que Racine n'eût pas fait d'élégies; mais qu'est-ce donc dans ses pièces que ces rôles délicats, parfois un peu pâles comme Aricie, bien souvent passionnés et enchanteurs, Atalide, Monime, et surtout Bérénice? Bérénice peut être dite une charmante et mélodieuse faiblesse dans l'oeuvre de Racine, comme la Champmeslé le fut dans sa vie.

À la vérité, le drame privé qui se joue entre Mithridate, Monime et Xipharès fait un peu tort, selon moi,

J'ai choisi Monime entre les femmes que Mithridate a aimées. Il paraît que c'est celle de toutes qui a été la plus vertueuse, et qu'il a aimée le plus tendrement. Plutarque semble avoir pris plaisir

On trouva plus tard, dans les archives du Château neuf, près Cabira, une correspondance échangée entre Monime et Mithridate, dont le ton licencieux choqua la pudeur des Romains. Mais, enfermée loin de la Grèce, dans un sérail, sous la garde de soldats barbares, la fière Ionienne regrettait amèrement sa patrie et la liberté. Bacchidès portait aux femmes l'ordre de mourir de la manière que chacune d'elles croirait la plus prompte et la moins douloureuse. Bérénice se fit apporter une coupe de poison. Sa mère, qui était près d'elle, lui demanda de la partager. Elles burent toutes deux. La mère mourut la première. Et, comme Bérénice se tordait dans une horrible agonie, Bacchidès l'acheva en l'étouffant. Roxane et Statira choisirent aussi le poison. La première le prit en maudissant son frère. Mais Roxane, au contraire, le loua de ce qu'au milieu des dangers qu'il courait lui-même il ne les avait pas oubliées et leur avait assuré une mort libre, abritée des outrages. Monime, en mémoire peut-être des reines tragiques de ses poètes, détacha de son front le bandeau royal, le noua autour de son cou et se pendit, comme Phèdre,

Mot du Jour

l'égaierait

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