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Mis à jour: 12 juin 2025
Meryem voulait donner
Tu mens. O Meryem, plus belle que la gazelle, mais plus entêtée que la chèvre, assure-toi donc de la vérité. Et sans lui laisser le temps de réfléchir, il la saisit par le bras et, l'entraînant hors de la tente, appela le bonhomme qui pérorait au milieu du groupe: O cheik! ô cheik! Ahmed-ben-Rahan. Quoi? demanda le vieillard impatienté. Meryem refuse de me croire. Elle dit que je mens.
Mais jamais ce ne fut lui. Les semaines, les mois, les années passèrent sans ramener ni le fils aîné du cheik ni le fils aîné de Naama. Une fois cependant, tous crurent l'apercevoir, et une grande joie et un grand trouble emplirent leur coeur. On vit venir un cavalier monté sur un cheval que le douar entier reconnut pour le fils de la Buveuse d'Air. C'est lui! c'est lui! Kradidja! Meryem!
Et comme il s'éloignait, le cheik lui cria: Que Meryem ouvre le fondouk, qu'elle te donne deux douros et vingt-cinq cartouches. Au reste, Dieu pourvoiera. Mansour s'éloigna, et derrière lui éclatèrent quelques rires. Les hommes du douar disaient: «A sa vue les Roumis fuiront!» Il se retourna et vit son père le sourire aux lèvres.
Au bruit, si léger qu'il fût, de son pied nu sur la terre sèche, Meryem releva brusquement la tête et, ramenant en toute hâte ses haiks sur le moustiquaire qui seul la couvrait, lui cria courroucée: Que viens-tu faire? Va-t-en! Va-t-en! Pourquoi te fâches-tu, Meryem? dit-il, humilié d'être de la sorte reçu. J'ai soif et je venais prendre une settla de lait aigre. Il n'y a pas de lait; va-t-en!
Ce fut comme un coup de verge cinglé sur le coeur, et, de nouveau, y fit jaillir la colère, car il n'entendit pas ce que le père ajoutait: «Patience, il est de bonne race et lorsque le poil de son menton aura cru, il saura tenir sa place au rang des guerriers.» Sur le seuil de la tente, il jeta son bâton de pasteur qui roula aux pieds de Meryem.
Du douar aux soixante-dix tentes, des troupeaux que jadis gardait Mansour, de la belle Meryem, de l'altière Kradidja, du vieux cheik et de la fraction des Ouled-Sidi-Abid, il n'y eut plus que le souvenir. Au crépuscule, les rôdeurs de nuit se jetèrent sur les cadavres. Ils virent des femmes éventrées qu'avaient violées les cavaliers du Magzen. C'est la guerre.
C'était toi que j'aimais quand je leur murmurais des mots d'amour; et quand je soupirais près d'elles, c'était vers toi que volaient mes soupirs. Meryem! Meryem! oui, je suis fou. Tais-toi, enfant, tais-toi.
Mais Kradidja lui ayant rapporté en plaisantant ces paroles, il s'enhardit, et un soir, comme il ramenait les troupeaux et que Meryem fit quelques pas
Je suis satisfaite de ta bonne volonté; car que peuvent être pour toi mes charmes flétris, après l'enivrement des charmes de la belle Meryem. Je ne suis pas jalouse; j'ai eu ma part et ce fut la plus belle, puisque j'ai eu ta jeunesse et ta pleine virilité. Mais écoute un conseil de ta vieille et première épouse:
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