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Mis à jour: 12 juin 2025
Cent douros! Il avait payé cent douros, la vierge radieuse. Et ce n'était pas trop cher; maintenant encore il voudrait la payer mille; car Lagdar ne lui avait pas menti, elle était bien vierge, autant que l'autre Meryem , avant qu'elle enfantât le prophète Aissa que les Roumis imbéciles adorent sous le nom tronqué de Jésus! et qu'ils donnent comme fils
Mais les vieux réfléchissaient et secouaient la tête. Longtemps ils discutèrent, et le cheik, plein de sombres appréhensions, écoutait et donnait son avis d'une voix grave, oubliant la belle Meryem.
Et après le repas homérique, gorgé de viande et de couscous et saoulé d'amour, j'avais reposé ma tête sur les genoux de Meryem. Elle s'amusait
Comment aurait-il un fils? N'imitez pas les chrétiens insensés et idolâtres qui se courbent devant un morceau de bois, l'adorent, le baisent et disent: «C'est Dieu.» Mais lui, sans être chrétien, était devenu idolâtre, il adorait ses passions sous le nom de Meryem. Celle-la lui avait fait oublier la première et avait été bien longtemps bénie. En avant! En avant, dans la plaine déserte!
Meryem, sur le seuil de la tente, le suivit longtemps des yeux, la main pressée sur son sein, rouge encore des furieuses caresses, et ne sentant plus rien y battre, elle se dit avec angoisse: Mon coeur s'en va rivé au sien. Et je lui ai fait jurer de ne plus revenir!
La seule. N'est-ce pas assez? Oh! Meryem, Meryem, as-tu donc supporté sans répugnance les caresses de cet homme plus que mûr? Ne sens-tu pas que les draps de ton lit d'amour ne sont qu'un froid linceul? Moi, je suis jeune comme toi.
Puis le douar s'éveillait, le jour était venu, et la belle Meryem vaquait aux soins de la tente; c'était sa besogne allouée, celle que les femmes laissent d'ordinaire, d'un commun accord,
Et le cheik choisit une toute jeune fille du pays des Beni-Mzab aux plaines sablonneuses, qui n'avait pas encore vu quatorze fois fleurir les palmiers. Ses lèvres avaient la couleur des grenades rouges et ses yeux le reflet des lames des yatagans tirés au soleil. Elle s'appelait Meryem.
Quoi qu'il en fut, lorsqu'un matin le cheik s'éloignait de la tente, il s'y glissait sans bruit et, caché derrière les hamals de grains qui contiennent la provision de l'année pour les gens et les bêtes, immobile et silencieux, il feignait de dormir. Mais il regardait Meryem
Est-ce entendu? Je vais te dire: Meryem sera au rendez-vous, et je n'ai pas d'autre moment ni d'autre endroit pour la prévenir. Eh bien, laisse-la attendre. Elle n'en deviendra que plus amoureuse, surtout lorsqu'elle saura pourquoi elle a attendu.
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