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Mis à jour: 4 juillet 2025
Mais jamais ce ne fut lui. Les semaines, les mois, les années passèrent sans ramener ni le fils aîné du cheik ni le fils aîné de Naama. Une fois cependant, tous crurent l'apercevoir, et une grande joie et un grand trouble emplirent leur coeur. On vit venir un cavalier monté sur un cheval que le douar entier reconnut pour le fils de la Buveuse d'Air. C'est lui! c'est lui! Kradidja! Meryem!
Que penserait la soupçonneuse Kradidja? Mansour! Mansour! Que diraient les hommes du douar? Et que m'importe? laisse-moi
Le cheik réfléchit un instant, puis répondit: Kradidja, bien-aimée, toi qui fus la fraîcheur de ma vue et qui es maintenant le repos de ma tête, ne sais-tu pas que tous les jeunes gens sont ainsi? C'est aux mères
Mais quand Kradidja parla d'éloigner Mansour, le cheik répondit qu'il ne consentirait pas,
C'est lui! répétait le cheik, qui fouillait aussi la plaine, et une larme de joie perlait au bord de sa paupière ridée. C'est lui! répétait la vieille Kradidja, toute frémissante; Dieu m'a entendue, je ne mourrai pas sans revoir le premier et le plus beau fruit de mes entrailles. Et les serviteurs et les servantes, et les hommes du douar regardaient aussi et disaient: «C'est lui!»
Mansour troublé et confus voulut se récrier; alors Kradidja mit un doigt sur ses lèvres et répéta: Une abomination!
Mais Kradidja qui surprit plus d'une fois après ces larmes, n'aurait pu dire si elle pleurait sa faute, ou le départ précipité de celui qui emportait son coeur. Les cavaliers du caïd Hasseim l'attendaient. Ils partirent. Va-t-en avec la bénédiction de Dieu et la mienne! lui dit le cheik. Reviens avec le bien, lui crièrent les autres.
Du douar aux soixante-dix tentes, des troupeaux que jadis gardait Mansour, de la belle Meryem, de l'altière Kradidja, du vieux cheik et de la fraction des Ouled-Sidi-Abid, il n'y eut plus que le souvenir. Au crépuscule, les rôdeurs de nuit se jetèrent sur les cadavres. Ils virent des femmes éventrées qu'avaient violées les cavaliers du Magzen. C'est la guerre.
Hélas! pensa Kradidja, c'est pour éviter qu'il ne moissonne dans ton champ que je voudrais voir l'enfant partir. Maintenant, fais ce que tu veux. Mais elle n'osait donner des paroles
Kradidja appréhendait ce moment; c'est la saison bénie des amours illicites partout où la plaine devient blonde. Quand l'herbe de vie prend force et commence
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