United States or Italy ? Vote for the TOP Country of the Week !


Saladin fut d'abord coiffé avec la maladresse voulue; un oeil de poudre grisonna ses cheveux; puis le pinceau joua, et l'estompe, et le pouce, et la houppe. Ce Languedoc n'était pas de l'école de Meissonier, il peignait

Samedi 23 février. Exposition des dessins du siècle. J'ai des yeux qui ne voient pas uniquement les beautés du XVIIIe siècle, mais qui voient les beautés du siècle passé ainsi que du siècle présent. Et je tiens pour merveilleux et sans précédent les dessins rehaussés de Millet, oui! Mais en même temps je soutiens que le plus admiré de tous les croquetons de Meissonier, tout grand dessinateur incontestable qu'il est, ne pourrait tenir,

Vous rappelez-vous, maître Guintrand, cette année , sur le pré, se présentèrent Meissonier, Quéquine, Rabasson, les trois plus fiers lutteurs de la Provence, et que vous les renversâtes sur les épaules tous les trois?

En ouvrant les recueils des hommes sortis de la Régence, Oppenord, Meissonier, de Cotte, etc., on voit qu'ils entrevirent, tentèrent une grande chose: féconder l'art par la nature, marier avec charme les formes si diverses de la végétation et de la vie marine, les feuilles, oiseaux, coquilles; exploiter mille espèces de fleurs, de coraux (autres fleurs); sortir de la pauvreté sèche des trois ou quatre types maussades s'est tenu le Moyen âge. Ils en firent des essais, allèrent (on peut le dire) au bord de la Nature. Ils y seraient entrés avec bien plus d'audace si l'Histoire naturelle, maîtrisée par Buffon, n'eût été immobile dans ses descriptions solennelles, si déj

Il ne fallait guère moins de courage pour opposer, en 1886, au «brocanteur Meissonier» le «radieux Renoir», pour vanter Claude Monet «ce peintre dont l'oeil apprécie vertigineusement toutes les données d'un spectacle et en décompose spontanément les tons. M. Fénéon se prouvait, il y a plus, de dix ans, non seulement juge hardi de la peinture nouvelle, mais excellent écrivain. Il analyse ainsi les marines de Monet: «Ces mers, vues d'un regard qui y tombe perpendiculairement, couvrent tout le rectangle du cadre; mais le ciel, pour invisible, se devine: tout son changeant émoi se trahit en fugaces jeux de lumières sur l'eau. Nous sommes un peu loin de la vague de Backnysen, perfectionnée par Courbet, de la volute en tôle verte se crêtant de mousse blanche dans le banal drame de ses tourmentes.» M. Fénéon avait toutes les qualités d'un critique d'art: l'oeil, l'esprit analytique, le style qui fait voir ce que l'oeil a vu et comprendre ce que l'esprit a compris. Que n'a-t-il persévéré! Nous n'avons eu depuis l'ère nouvelle que deux critiques d'art, Aurier et Fénéon: l'un est mort, l'autre se tait. Quel dommage! car l'un ou l'autre aurait suffi

Si les panoplies variées remontaient au fanon de pourpre des rois francs pour se terminer au javelot des Howas, les tableaux, les marbres et les bronzes, tous les chefs-d'œuvre des maîtres anciens et modernes, offraient un pittoresque assemblage: les Rubens, les Benvenuto Cellini, touchaient les Carpeaux, les Falguière et les Meissonier; une tête de Ribot avait

A côté, voici l'argenterie et les seaux de Champagne, que certes ni Meissonier ni Germain n'ont ciselés, trois nécessaires de voyage, quelques livres en misérable habit, en demi-reliure, des diamants; un reliquaire de bijoux dessiné sur les étrusques du Vatican et du MUSOEO BORBONICO, une parure zingare aux pierres sans valeur, montée par quelque Gilles l'

Devenu officier d'état major, il avait pour chef Meissonier, colonel dans le corps de l'état-major. Il n'y avait jamais eu entre eux la moindre relation, placés qu'ils étaient aux deux pôles de l'art. Voil

Lorsque j'arrivai chez moi, rue du Général-Foy, j'avais été devancé par mes nouveaux et célèbres confrères. Ils avaient déposé chez mon concierge, leurs félicitations signées: Meissonier, Lefuel, Ballu, Cabanel. Meissonier avait apporté le bulletin de la séance signé par lui, indiquant les deux votes, car je fus élu au second tour de scrutin. Voil

Le domestique m'introduisit donc dans le hall que je connaissais si bien, avec son divan oriental, avec ses plantes vertes, ses meubles singuliers, ses tapis aux nuances doucement passées, son Meissonier sur un chevalet drapé,