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Mis à jour: 3 juin 2025
Le docteur Hirtz de Berlin, qui avait copié ce testament lui-même, s'excusa fort obligeamment de ne l'avoir pas envoyé plus tôt. Ses affaires l'avaient contraint de voyager loin de la capitale. En passant par Dantzig, il s'était donné le plaisir de visiter Mr Nicolas Meiser, ancien brasseur, richissime propriétaire et gros rentier, actuellement âgé de soixante-six ans. Ce vieillard se rappelait fort bien la mort et le testament de son oncle, le savant; mais il n'en parlait pas sans une certaine répugnance. Il affirmait d'ailleurs qu'aussitôt après le décès de Jean Meiser, il avait rassemblé dix médecins de Dantzig autour de la momie du colonel; il montrait même une déclaration unanime de ces messieurs, attestant qu'un homme desséché
J'ordonne que, dès le lendemain de ma mort, mon neveu, Nicolas Meiser, réunisse par lettre de convocation les dix plus illustres médecins du royaume de Prusse, qu'il leur donne lecture de mon testament et du mémoire y annexé, et qu'il fasse procéder sans retard, dans mon propre laboratoire,
Mme Meiser, plus immobile et plus maigre qu'une statue du treizième siècle, ouvrait une grande bouche édentée. L'épouvante la paralysait. L'homme, mieux préparé
Dix minutes plus tard, Mr et Mme Meiser ballottaient quelque chose de lourd au-dessus du puits public, et dame Catherine murmurait
Mr et Mme Meiser se remirent de leur première émotion. Ils se défiaient des magistrats, comme tous ceux qui n'ont pas la conscience nette. Si le colonel était un pauvre diable qu'on pût éconduire moyennant quelques thalers, il valait mieux éviter le procès.
Meiser fit un triste retour sur lui-même; il remarqua que ses visions prenaient terriblement de consistance. Cette idée ne lui permit point de se rendormir. «Si cela continue longtemps, pensait-il, l'esprit du colonel me cassera le nez d'un coup de poing ou me pochera les deux yeux!»
Mesdames, dit Léon, le professeur Meiser n'était pas un malfaiteur vulgaire, mais un homme dévoué
XVII Où Mr Nicolas Meiser, riche propriétaire de Dantzig, reçoit une visite qu'il ne désirait point. La sagesse des nations dit que le bien mal acquis ne profite jamais. Je soutiens qu'il profite plus aux voleurs qu'aux volés, et la belle fortune de Mr Nicolas Meiser est une preuve
Je crève de faim, moi, et je n'ai pas apporté mon bonnet de coton pour coucher ici!... Voici l'affaire. Vous me devez beaucoup, mais la somme n'est pas ronde, il y a des fractions et je suis pour les affaires nettes. D'ailleurs, mes goûts sont modestes. J'ai ce qu'il me faut pour ma femme et pour moi; il ne s'agit plus que de pourvoir mon fils! Très bien! cria Meiser.
VII Testament du professeur Meiser en faveur du colonel desséché. Aujourd'hui 20 janvier 1824, épuisé par une cruelle maladie et sentant approcher le jour où ma personne s'absorbera dans le grand tout. J'ai écrit de ma main ce testament, qui est l'acte de ma dernière volonté. J'institue en qualité d'exécuteur testamentaire, mon neveu, Nicolas Meiser, riche brasseur en cette ville de Dantzig.
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