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Un jour qu'il était en visites, il passa devant la porte de l'hôtel de Marsan, et y frappa, contre sa coutume, attendu qu'il n'était que trois heures: il espérait trouver la comtesse seule, et il s'étonnait que l'idée de cet heureux hasard lui vint pour la première fois. On lui répondit qu'elle était sortie. Il reprit le chemin de son logis de mauvaise humeur, et, comme c'était son habitude, il parlait seul entre ses dents. Je n'ai que faire de vous dire

Ce fut avec une fierté courageuse que la comtesse de Marsan envisagea l'abîme elle allait tomber. Lorsque Gilbert la serra de nouveau dans ses bras, elle regarda le ciel, comme pour le prendre

Je vais, lui dis-je, au pavillon de Marsan, chez madame la douairière de Wolfenbuttel.

Comme, malgré ses folies, elle avait de l'esprit, il se trouva que, sans qu'elle y pensât, il s'était formé au bout de quelque temps un cercle de gens d'esprit autour d'elle. M. de Marsan, en 1829, fut obligé d'aller en Allemagne pour une affaire de succession qui ne lui rapporta rien. Il ne voulut point emmener sa femme et la confia

Passer le temps! se répéta tout bas madame de Marsan, dans sa chambre, au moment de se mettre au lit. Ce mot l'empêchait de dormir. Il est beau, il est brave, se disait-elle, il m'aime. Cependant son cœur battait avec violence; elle écoutait le bruit de la pendule, et la vibration monotone du balancier lui était insupportable; elle se leva pour l'arrêter. Que fais-je? demanda-t-elle; arrêterai-je l'heure et le temps, en forçant cette petite horloge

Le quatrième jour, un jeune homme entra vers minuit au Café Anglais. Que veut monsieur? Demande le garçon. Tout ce que vous avez de meilleur, répondit le jeune homme avec un air de joie qui fit retourner tout le monde. A la même heure, au fond de l'hôtel de Marsan, une persienne entr'ouverte laissait apercevoir une lueur derrière un rideau. Seule, en déshabillé de nuit, madame de Marsan était assise sur une petite chaise, dans sa chambre, les verrous tirés derrière elle. Demain je serai

Parmi les habitués de l'hôtel de Marsan se trouvait un jeune homme nommé Gilbert. Je sens, madame, qu'en vous parlant de lui, je touche ici

L'amitié de madame de Marsan lui attirait celle des enfants de France; elle était fort bien

Il venait depuis six mois une ou deux fois par semaine chez la comtesse, et ce qu'il ressentait près d'elle ne doit peut-être pas s'appeler de l'amour. Quoi qu'on en dise, l'amour c'est l'espérance; et telle que ses amis la connaissaient, si Emmeline inspirait des désirs, sa conduite et son caractère n'étaient pas faits pour les enhardir. Jamais, en présence de madame de Marsan, Gilbert ne s'était adressé de questions de ce genre. Elle lui plaisait par sa conversation, par ses manières de voir, par ses goûts, par son esprit, et par un peu de malice, qui est le hochet de l'esprit.

Arrivées au pavillon de Marsan, on montait chez Monsieur toujours parfaitement gracieux, obligeant et ayant l'art de paraître tenir sa Cour pour son plaisir et en s'y amusant. Puis on redescendait au rez-de-chaussée monsieur le duc de Berry, sans grâce, sans dignité, mais avec une spirituelle bonhomie, recevait avec aisance. Au reste, je ne puis bien juger de sa manière de prince, car il a toujours eu avec moi des habitudes de familiarité. Son père et lui avaient rapporté d'Angleterre l'usage du shake-hand. Monsieur le duc de Berry l'avait conservé pour les anciennes connaissances, et je crois que Monsieur n'y a renoncé tout