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En prenant congé d'elles, je ne m'imaginais pas que bientôt, par le fastueux caprice du roi de Pnom-Penh, j'allais les revoir, une nuit, au son évocateur des vieilles musiques de leur temps; les revoir non plus mortes, avec ces sourires pétrifiés, mais en pleine vie et jeunesse; non plus avec ces gorges de grès rigide, mais avec de palpitantes gorges de chair, et coiffées de véritables tiares d'or, et constellées de véritables pierreries...

N'insistons pas sur les imperfections physiques du défunt. Il est en un lieu, madame, il ne sera plus question de ses jambes. Contentons-nous de mettre torses, madame. Je m'imaginais que vous demandiez l'exacte vérité, dit la belle-mère. Voil

Mon rêve ne se réalisa pas sitôt que je l'avais espéré. Je m'imaginais que, trois ou quatre jours après mon engagement, je serais habillé, équipé, armé et dirigé vers l'armée. Il me fallut plus de patience. La plupart de mes chefs, peut-être inconsciemment, pratiquaient la calme philosophie de Henri Roland.

Dans les salons voisins devisaient des groupes diplomatiques, parmi lesquels on distinguait un camail de pourpre. Des étrangères marchaient, attentives, l'éventail aux lèvres, aux bras de «conseillers» de chancelleries; ici, les regards glissaient avec le froid de la pierre. Un vague souci semblait d'ordonnance sur tous les fronts. En résumé, la fête me paraissait un bal de fantômes, et je m'imaginais que, d'un moment

Je m'imaginais toutefois que le roman est, comme la comédie, une école de mœurs, les abus, les ridicules, les préjugés et les vices du temps sont le domaine d'une censure susceptible de prendre toutes les formes. Il m'est arrivé souvent d'écrire lois sociales

Si tu m'avais parlé ainsi tout d'abord j'aurais compris; tandis que j'ai été suffoqué, indigné, tu sais, moi, quand il s'agit de l'honneur; le sang ne me fait qu'un tour et je m'emporte; quand on a été soldat, vois-tu, on l'est toujours; et la proposition que tu me faisais ou plutôt que je m'imaginais que tu me faisais n'était pas de celles qu'écoute froidement un soldat, un légionnaire.

Des enfantillages d'abord qui me font sourire. Un certain Loti de convention, auquel je m'imaginais ressembler. Et puis, ç

Je ne puis avoir la prétention d'être un esprit fort. aurais-je pris cette force? La seule éducation sérieuse que j'aie reçue, c'est Albert qui me l'a donnée. Comment n'aurais-je pas subi son ascendant et partagé ses illusions? il y avait tant et de si hautes vérités dans son âme, que je ne pouvais discerner l'erreur de la certitude. Je sentis dans cette grotte que ma raison s'égarait. Ce qui m'épouvanta le plus, c'est que je n'y trouvai pas Zdenko comme je m'y attendais. Il y avait plusieurs mois que Zdenko ne paraissait plus. Comme il avait persisté dans sa fureur contre moi, Albert l'avait éloigné, chassé de sa présence, après quelque discussion violente, sans doute, car il paraissait en avoir des remords. Peut-être croyait-il qu'en le quittant, Zdenko s'était suicidé; du moins il parlait de lui dans des termes énigmatiques, et avec des réticences mystérieuses qui me faisaient frémir. Je m'imaginais (que Dieu me pardonne cette pensée!) que, dans un accès d'égarement, Albert, ne pouvant faire renoncer ce malheureux au projet de m'ôter la vie, la lui avait ôtée

Néanmoins il jeta un coup d'oeil rapide et vif, que j'attrapai au passage, sur le télégramme. Son petit rire me rappela instantanément une crécelle qu'on m'avait retirée parce qu'elle importunait tout le monde. Ce fut le dernier bruit. Il se fit un silence presque solennel, si complet que j'entendais la déchirure du papier. Comment mon père pouvait-il l'ouvrir avec si peu d'impatience? Je m'imaginais l'ouvrant

Figure-toi que je m'imaginais... Oh! une vilaine idée qui me causait une peine!... Oui, je me disais que peut-être, après ce que je t'avais avoué, tu n'allais plus vouloir de moi... Et voil