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Mis à jour: 28 juin 2025
Vous m'avez vu jusques ici fort amoureux et bien en peine de l'effet que ma lettre auroit fait dans l'esprit de Leonore et de sa mère; vous m'allez voir encore plus amoureux et le plus desesperé de tous les hommes. J'allois voir tous les jours mademoiselle de la Boissière et sa fille, si aveuglé de ma passion que je ne remarquois point la froideur que l'on avoit pour moi, et considerois encore moins que mes trop frequentes visites pouvoient leur être
L'esprit de Gourville étoit plus solide et plus aimable qu'il n'avoit jamais été. Il étoit revenu d'une manière, qui a fait sentir bien vivement le regret de le perdre. Ses mémoires sont charmans; ce sont deux assez gros manuscrits de toutes les affaires de notre temps, qui sont écrits, non pas avec la dernière politesse, mais avec un naturel admirable. Vous voyez Gourville pendu en effigie, et gouverner le monde. Tout ce qui m'en a déplu (car je les ai entièrement lus), c'est un portrait, ou plutôt un caractère de madame de la Fayette, très-offensant par la tourner très-finement en ridicule. Je le trouvai quatre jours avant sa mort avec la comtesse de Grammont; et je l'assurai que je passois toujours cet endroit de ses mémoires. Les caractères de tous les ministres y sont merveilleux; l'histoire de madame de Saint-Loup et de la Croix y est narrée dans le point de la perfection. Vous m'allez demander si l'on ne peut point avoir un aussi aimable ouvrage ; non, madame, on ne le verra plus, et en voici la raison: Gourville y parle de sa naissance avec une sincérité parfaite; et son neveu n'est pas un assez grand homme pour soutenir une chose aussi estimable
De son côté, ma propre philosophie était en pleine déroute, et, pour me rassurer quelque peu, moi-même contre l'égalité qui m'opprimait, je regrettais sincèrement (vous m'allez prendre en pitié) de n'avoir pas sous les yeux un vieil arbre généalogique des Wolfenbuttel, que j'avais courageusement et philosophiquement dédaigné dans mes jours d'indépendance et de liberté! Que n'aurais-je pas donné
J'écoute, répéta le jeune prince avec décision, sans rien ambitionner, sans rien craindre de ce que vous m'allez dire. Et il s'enfonça plus profondément encore dans les coussins épais du carrosse, essayant de dérober
Et puis ce n'est point la véritable raison; vous avez besoin de moi, Aure, et moi, j'ai besoin de vous. Quand il vous plaît d'être gaie, je vous fais rire; quand il me sied d'être amoureux, je vous regarde. Je vous ai donné une commission de dame d'honneur que vous désiriez; vous m'allez donner tout
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