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Mis à jour: 13 juin 2025
Puisque nous sommes seuls, messieurs, reprit Frantz après quelques instants de silence, que la châtelaine est partie, et que vous êtes éveillés comme des gens qui attendent un revenant, je vous raconterai ce que je vois tous les huit jours; mais ayez la bonté de pousser la porte. Ces tas de plâtre qui sont après l'allée, et sur lesquels la lune donne, ont l'air de linceuls, et cela m'ennuie... me fait peur, si vous voulez. Je perdis jeune une sœur que j'aimais. Le cimetière était assez éloigné de la petite ville que nous habitions; j'y allais tous les soirs après souper. Deux mois, je l'ai vue, jour par jour, comme je vous vois, et les vers venir, et la chair s'en aller. Je la voyais comme elle était sous terre. Il n'y avait pour moi ni pierre ni sapin; je la voyais... un spectacle horrible et qui me tuait! et je revenais toujours... Depuis lors, je dormis mal. Les songes me vinrent. Mes insomnies se peuplèrent. Un dimanche, dans la nuit, mon père gardait le lit depuis deux jours, dans un rêve, je vis dans notre salon beaucoup de gens de ma famille en deuil; une de mes tantes s'approcha de moi, et me dit: «Ton père ne passera pas trois jours.» Mon père mourut le mardi. Cela me mit encore plus de songes dans la pensée. Mon père et ma sœur me revenaient souvent. Insensiblement, je nouai ma vie avec des imaginations bizarres; des fantasmagories m'assaillirent, et, si vous voulez me passer l'album, oublié l
Ces rabâchages du sépulcre vous font sourire, je le sais; mais vous en souriez pour ceux qui en pleurent. J'en conviens, vos victimes, les orphelins et les veuves que vous faites, les tombeaux que vous ouvrez, tout cela est bien usé. Tous ces linceuls montrent la corde. Je n'ai rien de plus neuf
Je m'explique, ne voulant pas vous laisser sous cette fâcheuse impression. Voici: Depuis tantôt une heure, vos esprits, emportés dans le vague, s'égarent dans des théories absolument fausses... vous parlez fantastique, et vous croyez très ingénieux d'évoquer des fantômes couverts de linceuls d'un blanc plus ou moins douteux, des gnomes horribles, des lémures dont la Thessalie aurait honte. Assez de ces billevesées. Voyons, entre nous, s'il entrait ici quelqu'un de ces animaux ridicules et grotesques, vous ririez comme des fous, et c'est
Où le soir lumineux, plein de mélancolie, Lent ensevelisseur des jours finis, replie Ses linceuls de soleil sur les horizons morts. RENTR
Mais comme elle chante, mon Dieu! Quelle voix limpide et puissante, quel accent large et sublime, quelle plénitude et quelle suavité! Et elle n'a pas chanté, elle ne chantera jamais pour moi seul! Je me le disais, je m'efforçais de me détacher de cette femme qui ne m'appartiendra jamais, et j'étais vaincu, brisé par cette voix surhumaine qui s'emparait de moi comme la brise s'empare de l'herbe qu'elle secoue et de la fleur qu'elle effeuille! En même temps que je la maudissais pour cet envahissement de tout mon être, je sentais des larmes gonfler ma poitrine et ruisseler sur mes joues. Cela était trop fort pour moi. Je m'éloignai. Je voulus descendre le sentier. Je voyais devant moi, de l'autre côté du ravin, l'étrange ville de Chambéry, avec ses toits d'ardoise sombre sans reflets, encadrés de fer-blanc brillant, comme une exhibition de linceuls noirs semés de larmes d'argent. Les montagnes
Et n'allez plus chercher de querelles au sort; Le néant vous appelle et l'oubli vous réclame. Mon coeur, ne battez plus, puisque vous êtes mort; Mon âme, repliez le reste de vos ailes, Car vous avez tenté votre suprême effort. Vos deux linceuls sont prêts, et vos fosses jumelles Ouvrent leur bouche sombre au flanc de mon passé, Comme au flanc d'un guerrier, deux blessures mortelles.
Et je me demandais comment les rois osaient entrer dans une pareille salle, où la royauté avait été abolie, où la république avait été proclamée, où tant de spectres sanglants secouaient leurs linceuls, sans craindre que ce dôme, qui avait entendu les applaudissements du 21 septembre 1792, ne s'écroulât sur eux.
Brumes mornes d'hiver, mélancoliquement Et douloureusement, roulez sur mes pensées Et sur mon cœur vos longs linceuls d'entendement Et de rameaux défunts et de feuilles froissées Et livides, tandis qu'au loin, vers l'horizon, Sous l'ouatement mouillé de la plaine dormante, Parmi les échos sourds et souffreteux, le son D'un angélus lassé se perd et se lamente Encore et va mourir dans le vide du soir, Si seul, si pauvre et si craintif, qu'une corneille, Blottie entre les gros arceaux d'un vieux voussoir, A l'entendre gémir et sangloter, s'éveille Et doucement répond et se plaint
Bientôt l'autel est préparé; les uns allument les cierges, les autres disposent les ornements sacrés. L'abbé comprend que ces êtres veulent assister au divin sacrifice de l'autel. Il revêt la chasuble et commence la sainte Messe. Des voix gémissantes répondent aux versets que récite le prêtre. Les squelettes sont agenouillés pieusement dans le choeur, dans la nef; l'église en est remplie. Le silence est rompu seulement par la voix du ministre de Dieu et par les prières des assistants. A l'Orate fratres, lorsque l'abbé se retourne, il voit que les squelettes ont quitté leurs linceuls. Le moment de la consécration est arrivé;
Comme de blancs linceuls éclairés de flambeaux, Les lacs brillent, frappés de lumières stellaires, Les champs, ils sont coupés, en clos quadrangulaires, Et miroitent, ainsi que d'énormes tombeaux. Et telle, avec ses coins et ses salles funèbres, Tout entière bâtie en mystère, en terreur, La nuit paraît le noir palais d'un empereur Accoudé quelque part, au loin, dans les ténèbres.
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