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Mis à jour: 5 mai 2025
Deux jours après le monologue du maître, la Libre-Pensée publia ces lignes: "Nos lecteurs le savent, nous n'avons aucune sympathie politique pour le gouvernement et son chef, sir Henry Marwood. Mais celui-ci, au moins, est un gentilhomme qui a droit au respect. Nous combattons ses projets, mais c'est par conviction. Nous connaissons quelqu'un qui les combat uniquement par dépit. M. Lamirande le grand clérical, veut-il, bien nous donner quelques renseignements, très précis, qu'il possède
Vous ne pouvez pas l'être!... Quelque chose doit vous rendre certaine que je ne vous ai pas menti, que, dès le premier jour, vous m'avez inspiré la sympathie la plus vive, que malgré moi je vous ai pardonné la libre-pensée que je réprouve chez tous les autres, qu'une fantaisie passagère ne m'aurait pas fait reculer devant la franchise que réclamait mon père... Vous parliez d'oubli: vous êtea trop femme pour ne pas savoir que je ne suis pas de ceux qui oublient des heures sacrées... Je ne vous accuse pas d'avoir une nature superficielle... Mais ce sera malgré vous; les voyages, en peuplant la mémoire d'impressions toujours nouvelles, atténuent, les souvenirs... Peut-être est-ce la Parisienne qui ne se souviendra pas longtemps du Canadien, qui n'aura été qu'un incident agréable au cours de pérégrinations sans nombre...
L'étudiant en médecine reçut de très haut la proposition, qu'il appela saugrenue. Tant de colère cependant dénote ordinairement un reste de foi, prisonnière de l'impitoyable libre-pensée.
Comment! il aurait l'esprit assez large pour concevoir la Libre-Pensée émancipatrice, et il est, encore esclave des antiquailles du christianisme!... Oh non, je ne crois pas cela!... C'est mal d'avoir courbé la tête, Marguerite, et tu as faibli!... Tu eus, pour lui, la pitié que les clochers t'inspirent... Tu es trop généreuse, décidément: trop de bonté mène
De bonne heure, le coroner forma son jury et commença son enquête, au poste de police où le cadavre avait été déposé. D'abord les renseignements étaient bien maigres. Aux bureaux de la Libre-Pensée on savait que M. Ducoudray était sorti la veille au soir, vers six heures, sans dire où il allait, et il n'était pas revenu. De ce côté-l
Vous allez trop loin... Il est vrai que mon père déteste les clochers... Le son des cloches l'exaspère... Cela me peine de le voir aussi impitoyable!... Je n'ose lui faire le reproche de mon coeur... Il ne comprendrait pas!... Songez donc, il m'adore, et ma pitié l'affligerait tant!... Et d'ailleurs, je j'admire!... Il est sincère: il est, si vous me permettez l'expression, un missionnaire de la libre-pensée!... Il veut abattre vos clochers, tout comme vos missionnaires mettaient les idoles en pièces!... Tout simplement, je voudrais plus d'amour dans son grand zèle!...
Parfois des apôtres plus instruits de l'évangile ordonnaient la destruction des temples, l'anéantissement des dieux, mais le peuple alors se révoltait et la religion ancienne se perpétuait dans les forêts, dans les grottes. Plus tard, ces brutalités évangéliques engendrèrent la sorcellerie, un culte secret devenant nécessairement orgiaque et malfaisant. A Paris, de nos jours, quand la religion baisse, la somnambule gagne; la libre-pensée, pour le peuple, c'est le tarot et le marc de café. On déplace la superstition, on ne la détruit pas. En ses instructions au moine Augustin, Grégoire le Grand se prononce fermement contre toute démolition inutile: «Ne pas renverser les temples, niais seulement les idoles; si les temples sont solides, les utiliser». Quelle leçon pour les faux idéalistes que l'esprit pratique d'un pape qui sait ce que coûte la maçonnerie et qui sait aussi que le peuple, heureux qu'on lui embellisse ses églises, ne souffre pas volontiers les démolisseurs. Grégoire cependant contredisait Dieu qui a dit: «Détruisez, démolissez, brisez, brûlez, ravagez; pulvérisez les statues, rasez les temples; le fer, le feu et le sang! » Mais, pape romain, il est nécessairement supérieur
C'est ainsi que le radical Montarval était devenu conservateur. La Nouvelle-France ayant hasardé une simple observation sur la facilité avec laquelle le parti conservateur absorbait et s'assimilait les aliments les plus indigestes, il y eut dans la presse un tollé général contre Leverdier. Pendant quinze jours on le traita, dans les deux langues, de grossier, de malappris, d'hypocrite, de jaloux, d'ambitieux, etc. Même la Libre-Pensée, qui avait abîmé Montarval pour s'être fait réactionnaire, fournit sa bonne part
Leverdier ne l'était pourtant pas. Deux ou trois jours plus tard, la Libre-Pensée porta formellement son accusation. Il affirma, avec un grand luxe de détails, en indiquant le jour, l'heure et l'endroit où la conversation avait eu lieu, que Lamirande, pendant une réception chez sir Henry, avait dit au premier ministre qu'il donnerait son appui au projet ministériel, mais qu'en retour il voulait avoir la promesse d'une position de consul
À peine sir Vincent eut-il démissionné que la nouvelle se répandit que M. Montarval l'avait remplacé. Ce choix augmenta le mécontentement général. Les conservateurs n'avaient guère confiance en lui, car ses anciennes accointances avec les radicaux n'étaient un secret pour personne. Son manque de religion le rendait plus que suspect aux yeux des catholiques. La Libre-Pensée et les autres journaux révolutionnaires avaient beau répudier le nouveau ministre, le traiter de rétrograde, de réactionnaire et même de clérical, ils ne réussirent guère
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