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Mis à jour: 8 juin 2025


«Cette armée du Rhin, poursuit l'historien militaire, quoique portant, comme les autres armées de la République, les haillons de la misère, était superbe. Quelques conscrits lui avaient été envoyés, mais en petit nombre, tout juste assez pour la rajeunir. Elle se composait, en immense majorité, de ces vieux soldats qui, sous les ordres de Pichegru, Kléber, Hoche et Moreau, avaient conquis la Hollande, les rives du Rhin, franchi plusieurs fois ce fleuve et paru même sur le Danube. On n'aurait pu dire sans injustice qu'ils étaient plus braves que ceux de l'armée d'Italie; mais ils présentaient toutes les qualités de troupes accomplies: ils étaient sages, sobres, disciplinés, instruits et intrépides. Les chefs étaient dignes des soldats. La formation de cette armée en divisions détachées, complètes en toutes armes et agissant en corps séparés, y avait développé au plus haut point le talent des généraux divisionnaires. Ces divisionnaires avaient des mérites égaux, mais divers. C'était Lecourbe, le plus habile des officiers de son temps dans la guerre des montagnes, Lecourbe dont les échos des Alpes répétaient le nom glorieux; c'était Richepanse, qui joignait

Le 9 décembre au matin (18 frimaire), Lecourbe commença les travaux du passage devant Neubeurn. C'était la division Montrichard qui devait franchir l'Inn la première. Le général Lemaire plaça sur les hauteurs de la rive gauche une batterie de 28 pièces de canon, et balaya tout ce qui se présentait sur la rive droite. Il n'y avait dans cette partie de l'Inn que le corps de Condé, trop faible pour opposer une résistance sérieuse. Après avoir écarté par un feu continu d'artillerie tous les détachements ennemis, les pontonniers se jetèrent dans des barques, suivis de quelques bataillons d'élite, destinés

L'aile droite et le général Lecourbe attaquaient l'Autriche.

Le général Marchand, le général Duvernet, le prince d'Essling, le duc d'Angoulême se portent sur ses derrières et lui fermeront la retraite. Le général Lecourbe vient manoeuvrer sur ses flancs. Le maréchal Oudinot arrive avec ses fidèles grenadiers royaux. Les Gardes Nationales de Marseille, et la population entière du midi, marchent de tous côtés

Moreau, pour ne pas amoindrir son armée aux yeux de l'ennemi, en laissa subsister la composition actuelle, et prit les 16 mille hommes qu'il destinait au Premier Consul sur tous les corps existants. Chacun de ces corps fournit son contingent, et on dissimula ainsi le mieux qu'on put cette diminution de forces. Moreau voulut garder Lecourbe, qui,

À preuve, opinait Tréheuc, que le général Moreau est de Morlaix, en Finistère, je me porte natif. Peuh! revendiquaient les Alsaciens, il y a dans l'armée trois généraux qui sont nos pays: le citoyen Richepanse, de Metz; le citoyen Molitor, de Hayange en Moselle; le citoyen Ney, de Sarrelouis... Sans compter le général Lecourbe, du Jura. Nos cousins vous commandent.

A cette nouvelle, le général Moreau changea encore de résolution: il arrêta son mouvement, et se rapprocha du Danube. Lecourbe abandonna pour la deuxième fois le Lech. Mais le 4 juin, le feld-maréchal Kray, ayant réuni une partie de ses forces, passa sur le pont d'Ulm, et attaqua le corps de Sainte-Suzanne, conduit par Richepanse. Sainte-Suzanne avait été prendre le commandement des troupes de Mayence, qui se trouvaient en position sur l'Iller. Richepanse, environné par des forces supérieures, se reploya toute la journée: sa position devenait des plus critiques, lorsque le général Grenier (il avait remplacé Saint-Cyr, renvoyé de l'armée par Moreau), fit déboucher par le pont de Kellmuntz sur l'Iller la division Ney; le combat se rétablit. Le général Moreau se concentra tout-

Le lieutenant-général Sainte-Suzanne commandant la gauche: les divisions Souham et Legrand; le lieutenant-général Saint-Cyr commandant le centre: les divisions Baraguai-d'Hilliers et Ney; le général en chef commandant la réserve: les divisions Delmas, Leclerc et Richepanse; le lieutenant-général Lecourbe commandant la droite: les divisions Vandamme, Montrichard et Lorge.

«Le général Lecourbe fait, en même temps, son mouvement sur Milan, par la Valteline. «L'armée du Rhin a obtenu de nouveaux avantages sur l'ennemi; elle a remporté une victoire décisive

MM. Lecourbe et de Bourmont lui avaient conseillé cette conduite, afin d'éviter la guerre civile dans laquelle eux-mêmes ne se souciaient pas de s'engager. Le général Bourmont particulièrement n'avait pas oublié tout ce que les discordes lui avaient coûté de fatigues et de dangers. C'est lui qui observa au maréchal Ney que tout le monde l'abandonnerait, s'il prenait ce parti; il lui dit qu'il ferait beaucoup mieux de profiter de sa position pour se remettre bien avec l'empereur, et ne pas perdre le fruit de ses services passés par un dévouement inutile

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