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Mis à jour: 20 novembre 2025


L'effet fut effrayant. Tous ces gens se virent ruinés. Ils crurent que l'édit produisait ce qu'il constatait seulement. Ce ne fut qu'un cri contre Law. À peu ne tint qu'on ne le mît en pièces. Le 25 mai, émeute; on casse ses vitres,

«La richesse peut être une création de la foiC'est l'idée intérieure qui faisait le génie de Law, sa doctrine secrète qui éleva une théorie de finance

Law n'aurait pu, sans l'aveu de Dubois, emporter sa victoire, entamer sa grande oeuvre. Dubois, en convertissant Law par son ami Tencin, pouvait se faire un honneur infini dans le monde catholique, un titre solide au chapeau.

Août-Septembre 1719 Nous avons faiblement marqué le péril qu'avait couru Law. Mais il était accru par son triomphe même. Son danger financier devint un danger politique. Les Anglais, furieux d'avoir manqué le coup de Bourse, se découvrirent brutalement par leur ambassadeur, l'enragé Stairs, menacèrent le Régent. Reprenons la situation.

Ses caissiers, ses commis, étaient souvent des réfugiés, qui, forts de sa protection, hardiment étaient revenus. Je ne dis rien encore ici de lui, ni de ses précédents, rien du Système. Notons seulement que Law, alors, en 1718, n'avait marqué en France que par deux éminents services, se hasardant pour nous, engageant sa bonne chance, jusque-l

Les finances, c'était le premier ministère, en ce moment la royauté. Seulement, pour que le nouveau roi entrât en possession, il fallait une petite chose; il fallait que, comme Henri IV, il crût que la France «valait bien une messe, qu'il fît le saut périlleuxCela ne pesait guère, selon le Régent et Dubois. Et cela pesa peu pour Law, fort peu Anglais, et bien plus Italien, qui n'aimait que Venise et Rome, qui avait pour amis le Président, le Nonce, pour courtisan, convertisseur, Tencin. Madame Law aussi était sensible aux avances de ces prêtres,

Au Conseil du 1er janvier 1721, il avoua tête basse qu'il avait fait de grandes fautes. Si triste fut son attitude, que le coupable des coupables, M. le Duc, contre qui on aurait faire une enquête, s'enhardit et tomba sur lui, le poussa sur le départ de Law (que lui-même, M. le Duc, avait sauvé dans sa voiture!). Dans son état demi-apoplectique, le pauvre gros homme, interdit, ne trouva guère

Elles furent adoptées par l'ignorance et la cupidité, et peut-être par Law lui-même, car il portait de l'élévation et de la franchise jusque dans ses erreurs.

De cette vie d'aventures, de miracles et de coups de foudre, Duverney garda une tête fort chaude, et n'en guérit jamais. Sa joie aurait été de pousser toujours des armées. Et presque octogénaire il s'y remit encore dans la guerre de Sept Ans. En attendant, il menait les affaires militairement, fit la guerre contre Law, contre ses théories, ses rêves. Mais

Cela eut un succès extravagant. Lorsque le corps de ballet disparut dans les roseaux, trois ou quatre mille voix émues crièrent: Vive M. Law! Mais ce n'était pas fini; il y eut une cantate, et qui chanta la cantate? Devinez! Ce fut la statue du fleuve. La statue était le signor Angelini, première haute-contre de l'Opéra.

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