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Auprès du Régent même, la vieille tradition avait pour avocat ce petit furieux Saint-Simon, terrible contre l'Angleterre. Le Régent se défendait mal. Noailles et Canillac, Nocé, quelques roués seuls, appuyaient Dubois. L'ambassadeur anglais, Stairs, de son chef, sans l'aveu de George, conseillait l'alliance; mais ses emportements, ses aigreurs insolentes, la rendaient odieuse.

Law n'était pas myope. Il voyait, pour comble d'effroi, sous ses pieds mêmes et sous sa base unique, je veux dire auprès du Régent, Stairs qui montrait le poing, et son compère Dubois, qui minait et sapait. Dubois avait eu du faible pour Law et pour sa caisse; mais ce grand citoyen savait dominer ses faiblesses.

Stairs, l'envoyé anglais, avait dit, et Dubois redit «que l'usurpateur George avait pour ami naturel l'usurpateur de la RégenceForme paradoxale, effrontée et choquante, d'une chose en réalité juste. Les mannequins du vieux passé gothique, le Stuart, l'Espagnol, étaient-ils les vrais rois des deux grandes nations les plus civilisées du monde? Que leur rapportaient-ils? sinon honte et sottise.

Stairs, leur ambassadeur, n'était qu'un

Sur le pont, on entendait des pas précipités et la voix du capitaine Ross qui hurlait comme un fou: Up stairs, topmen! haul down topsails... lash up! Make haste! La goélette courait au plus près en faisant des sauts de carpe, et, trop chargée de toile dans les hauts, gîtait sur bâbord, avec une bande terrible.

Stairs avait préparé le traité. Vers le 1er juillet, le comte de Stanhope, confident de George, mais qui avait aussi la pensée des chefs du Parlement, arriva

Août-Septembre 1719 Nous avons faiblement marqué le péril qu'avait couru Law. Mais il était accru par son triomphe même. Son danger financier devint un danger politique. Les Anglais, furieux d'avoir manqué le coup de Bourse, se découvrirent brutalement par leur ambassadeur, l'enragé Stairs, menacèrent le Régent. Reprenons la situation.

Contre cet affreux dogue, Stairs et ses dents, Law ne se rassurait que par un bouledogue qui valait l'autre pour la férocité. Il coûtait gros. Si l'on ne l'eût gorgé de minute en minute, il eût mangé son maître. M. le Duc (c'est de lui que je parle), même avant le succès de Law, en mars déj