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Mis à jour: 23 juin 2025


Fabrice courut au palais archiépiscopal; il y fut simple et modeste, c'était un ton qu'il prenait avec trop de facilité; au contraire, il avait besoin d'efforts pour jouer le grand seigneur. Tout en écoutant les récits un peu longs de Mgr Landriani, il se disait: "Aurais-je tirer un coup de pistolet au valet de chambre qui tenait par la bride le cheval maigre?"Sa raison lui disait oui, mais son coeur ne pouvait s'accoutumer

Le bon archevêque Landriani était mort depuis longtemps; la piété, les moeurs exemplaires, l'éloquence de Fabrice l'avaient fait oublier, son frère aîné était mort, et tous les biens de la famille lui étaient arrivés. A partir de cette époque il distribua chaque année aux vicaires et aux curés de son diocèse les cent et quelque mille francs que rapportait l'archevêché de Parme.

Je n'ai pas besoin de deviner; le grand-vicaire dont le frère est capitaine me disait hier: "Le père Landriani part de ce principe certain, que le titulaire est supérieur au coadjuteur", et il ne se sent pas de joie d'avoir sous ses ordres un del Dongo et de l'avoir obligé. Tout ce qui met en lumière la haute naissance de Fabrice ajoute

"Mais, est-ce que je suis encore tout cela?"se dit-il en riant. L'épître de l'archevêque Landriani était un chef-d'oeuvre de logique et de clarté; elle n'avait pas moins de dix-neuf grandes pages, et racontait fort bien tout ce qui s'était passé

Si je revois Fabrice non empoisonné, s'il vit encore dans huit jours, si Son Altesse le nomme coadjuteur avec future succession de l'archevêque Landriani, mon honneur, ma dignité de femme, tout par moi sera foulé aux pieds, et je serai

Landriani a fini par déclarer qu'il était important pour l'église de Parme que Monsignore Fabrice del Dongo fût nommé son premier vicaire général, et, par la suite, dès qu'il aurait vingt-quatre ans accomplis, son coadjuteur avec future succession.

Quelques circonstances augmentèrent encore ce désir. On venait de retrouver en Italie divers ouvrages de Cicéron, dont plusieurs, tels que les trois livres de Oratore, le Brutus, ou le Livre des Orateurs célèbres, et celui qui est intitulé Orator, reparaissaient pour la première fois. C'était Gérard Landriani, évêque de Lodi, qui en avait découvert le manuscrit enseveli sous un tas de décombres. Le caractère était si ancien, que peu d'antiquaires étaient en état de le déchiffrer; mais le zèle vainquit toutes les difficultés. Bientôt ces traités furent lus, copiés et répandus dans toute l'Italie. C'était un vrai triomphe, un sujet d'allégresse publique. Poggio, dans une terre d'exil, instruit de cette découverte, attendait avec impatience que ses amis lui en fissent parvenir une copie. Dans le même temps, il eut la douleur d'apprendre la querelle qui s'était élevée entre Leonardo Bruni et Niccolo Niccoli, deux de ceux qu'il aimait le plus. Enfin, comme si ce n'était pas assez des chagrins qui lui venaient d'Italie, il vit toutes les promesses et les apparences de la fortune qui l'avaient attiré en Angleterre, aboutir

La princesse passait sa vie avec le vénérable père Landriani, archevêque de Parme, homme de science, homme d'esprit même, et parfaitement honnête homme, mais qui offrait un singulier spectacle quand il était assis dans sa chaise de velours cramoisi (c'était le droit de sa place), vis-

Au milieu de ce déchaînement général le seul archevêque Landriani se montra fidèle

Fabrice avait bien des affaires; monseigneur Landriani, âgé de soixante-douze ans, étant tombé dans un grand état de langueur et ne sortant presque plus de son palais, c'était au coadjuteur

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