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Mis à jour: 11 juin 2025
Encore une remarque. Il faut de rigueur viande fraîche aux larves de l'Hyménoptère. Si la proie était emmagasinée intacte dans le terrier, en quatre
Nos maçonneries sont formées de pierres superposées, et cimentées entre elles par la chaux. L'ouvrage du Chalicodome peut soutenir la comparaison avec le nôtre. Pour faire économie de main-d'oeuvre et de mortier, l'Hyménoptère, en effet, emploie de gros matériaux, de volumineux graviers, pour lui vraies pierres de taille. Il les choisit un par un avec soin, bien durs, presque toujours avec des angles qui, agencés les uns dans les autres, se prêtent mutuel appui et concourent
Ces documents nécessaires, je les trouve dans le beau travail de M. E. Blanchard, sur le système nerveux des insectes Coléoptères . J'y vois que cette centralisation de l'appareil nerveux est l'apanage d'abord des Scarabéiens; mais la plupart sont trop gros: le Cerceris ne pourrait peut-être ni les attaquer, ni les emporter; d'ailleurs beaucoup vivent dans des ordures où l'Hyménoptère, lui si propre, n'irait pas les chercher.
Avec l'art meurtrier de l'hyménoptère mettons en parallèle l'art meurtrier de l'homme, de l'homme pratique, dont le métier est de tuer rapidement. J'évoquerai ici un souvenir d'enfance.
Quelques-uns de ces moucherons, tantôt plus, tantôt moins, trois ou quatre d'habitude, sont posés sur le sable, dans une immobilité complète, tous les regards tournés vers le terrier, dont ils savent très bien l'entrée, si dissimulée qu'elle soit. Leur coloration d'un brun obscur, leurs gros yeux d'un rouge sanguinolent, leur immobilité que rien ne lasse, bien des fois m'ont mis en l'esprit l'idée de bandits qui, vêtus de bure et la tête enveloppée d'un mouchoir rouge, attendraient en embuscade l'heure d'un mauvais coup. L'Hyménoptère arrive chargé de sa proie. Si rien d'inquiétant ne le préoccupait,
Suivons l'Hyménoptère quand il rentre au terrier avec sa capture maintenue sous le ventre entre les pattes. En voici un, le Bembex tarsier (B. tarsata) qui arrive chargé d'un Bombyle. Le nid est placé au pied sablonneux d'un talus vertical. L'approche du chasseur s'annonce par un bourdonnement aigu, qui a quelque chose de plaintif, et ne discontinue tant que l'insecte n'a pas mis pied
Le mâchonnement des ganglions cervicaux est facultatif; l'avenir de la larve n'y est pas intéressé; l'hyménoptère le pratique, lorsque besoin en est, pour se faciliter le travail de transport. Le Sphex languedocien, que j'ai vu assez souvent
1° L'Ammophile saisit la chenille par la nuque avec les tenailles courbes de ses mandibules. Le ver gris se démène avec vigueur; il roule et déroule sa croupe contorsionnée. L'hyménoptère ne s'en émeut: en se tenant de côté, il évite les chocs. L'aiguillon atteint l'articulation qui sépare le premier anneau de la tête, sur la ligne médiane et ventrale, en un point où la peau est plus fine. Le dard séjourne dans la blessure avec une certaine persistance. C'est l
Cette difficulté levée, une autre se présente, autrement sérieuse. Armé de son scalpel, l'anatomiste peut porter la pointe de son instrument où bon lui semble, malgré des obstacles qu'il lui est loisible d'écarter. L'Hyménoptère n'a pas le choix. Sa victime est un coléoptère solidement cuirassé; son bistouri est l'aiguillon, arme fine, d'extrême délicatesse, qu'arrêterait invinciblement l'armure de corne. Quelques points seuls sont accessibles au frêle outil, savoir les articulations, uniquement protégées par une membrane sans résistance. En outre, les articulations des membres, quoique vulnérables, ne remplissent pas le moins du monde les conditions voulues, car par leur voie pourrait tout au plus s'obtenir une paralysie locale, mais non une paralysie générale, embrassant dans son ensemble l'organisme moteur. Sans lutte prolongée, qui pourrait lui devenir fatale, sans opérations répétées qui, trop nombreuses, pourraient compromettre la vie du patient, l'Hyménoptère doit abolir en un seul coup, si c'est possible, toute mobilité. Il lui est donc indispensable de porter son aiguillon sur des centres nerveux, foyer des facultés motrices, d'où s'irradient les nerfs qui se distribuent aux divers organes du mouvement. Or, ces foyers de locomotion, ces centres nerveux, consistent en un certain nombre de noyaux ou ganglions, plus nombreux dans la larve, moins nombreux dans l'insecte parfait, et, disposés sur la ligne médiane de la face inférieure en un chapelet
Une sorte d'Acarus, le Gamasus Coleoptratorum, envahit souvent le corps des Bourdons. Ce n'est qu'une sorte de commensal, et l'hyménoptère ne lui sert que de véhicule pour se faire voiturer dans les lieux où il doit trouver des vivres en abondance.
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