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Mis à jour: 11 juin 2025


C'est plus fréquemment pendant les mois d'août et de septembre, mois fortunés des vacances scolaires, que j'ai visité les talus habités par l'Anthophore. À cette époque, tout est silencieux dans le voisinage des nids; les travaux sont depuis longtemps achevés et de nombreuses toiles d'araignées tapissent les recoins, ou s'enfoncent en tubes de soie dans les galeries de l'hyménoptère. N'abandonnons pas cependant

Pendant que l'hyménoptère travaille au terrier, je m'empare du gibier et le mets en lieu découvert, distant d'un demi-mètre de la première station. Bientôt le Pompile quitte le trou pour s'enquérir de sa proie, et va droit au point il l'avait laissée. Cette sûreté de direction, cette fidélité dans la mémoire des lieux peuvent s'expliquer par des visites antérieures et réitérées. J'ignore ce qui s'est passé avant. Ne tenons compte de cette première expédition; les autres seront plus concluantes. Pour le moment, le Pompile retrouve, sans hésitation aucune, la touffe d'herbe gisait sa proie. Alors marches et contre-marches dans cette touffe, explorations minutieuses, retours fréquents au point même l'araignée avait été déposée. Enfin, convaincu qu'elle n'est plus l

Les conscrits passés, il fut procédé au sauvetage du contenu du terrier en ruines. Le Sphex s'y trouvait, éclopé par la pression; et avec lui, non seulement l'acridien que j'avais vu introduire, mais encore deux autres; en tout trois criquets au lieu des grillons habituels. Pour quels motifs ce changement étrange? Le voisinage du terrier manquait-il donc de grillons, et l'hyménoptère en détresse se dédommagerait-il avec des acridiens: faute de grives se contentant de merles, ainsi que le dit le proverbe? J'hésite

À plusieurs reprises, l'Ammophile des sables et l'Ammophile argentée m'ont rendu témoin de cette clôture temporaire du terrier, lorsque le soleil baisse et que l'heure trop avancée fait renvoyer au lendemain l'approvisionnement. Les scellés mis au logis par l'Hyménoptère, moi aussi je renvoyais au lendemain la suite de mes observations, mais en relevant d'abord la carte des lieux, en choisissant mes alignements et mes points de repère, en implantant quelques bouts de tige comme jalons, afin de retrouver le puits lorsqu'il serait comblé. Toujours, si je ne revenais pas trop matin, si je laissais

Deuxième expérience. L'Hyménoptère est occupé

Son but est de se faire transporter dans une cellule pleine de miel. Arrivée dans la cellule, elle dévore l'oeuf de l'hyménoptère, et son rôle est fini. La seconde larve est molle, et diffère totalement de la larve primaire sous le rapport de ses caractères extérieurs. Elle se nourrit du miel que renferme la cellule usurpée.

Revenons sur nos pas et finissons par un court résumé. Le grand nombre de pièces servies dans une même cellule et leur paralysie très incomplète, compromettent la sécurité de l'oeuf de l'hyménoptère et de sa larve naissante. Comment le péril sera-t-il conjuré? Voil

J'avais bien jugé: le dessein de l'Hyménoptère était de forcer la porte. Voici qu'en effet, sans se préoccuper des brèches de l'orifice, l'Abeille s'établit aussitôt

L'intention du Pompile est visible: il veut expulser l'Araignée de sa forteresse et la projeter au loin. Tant de persévérance amène le succès. Cette fois-ci cela va bien: d'un élan vigoureux et bien calculé, l'hyménoptère a extrait la Ségestrie, qu'il laisse choir

La probabilité est dérisoire: c'est l'unité en face du nombre indéfini de points dont se compose le corps de la chenille. Sur cette probabilité cependant, d'après la théorie, repose l'avenir de l'hyménoptère. Quel édifice équilibré sur la pointe d'une aiguille!

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