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Mis à jour: 29 mai 2025
Tel est, en général, le ton de modération et de sagesse qui règne dans cette apologie. La réplique violente de l'Infarinato en fit encore mieux ressortir le mérite. D'ailleurs le poëme qui était ainsi attaqué et défendu parlait assez pour sa propre défense. Mis au premier rang dans quelques parties de l'Italie, il le partagea bientôt dans presque toutes, et ne fut placé dans aucune au-dessous du second. Les plus instruits et les plus sages s'abstinrent de prononcer entre le Tasse et l'Arioste. En effet, leur plan, leur génie et leur style sont si différents, qu'il ne reste pour ainsi dire aucun point de comparaison. L'un est plus vaste, l'autre est plus régulier; l'un plus fécond, l'autre plus sage; le premier plus facile et plus varié, le second plus sublime et plus égal. On remplirait deux pages de ces oppositions, dont le résultat serait le même qu'on peut tirer avant de les faire, c'est que, sur deux lignes diverses, ils sont tous deux les premiers. C'est ce qu'Horace Arioste eut le bon esprit de voir et d'écrire dans le plus fort de la dispute, quoiqu'intéressé par son nom et par les liens du sang
La beauté de la comtesse Héléna, ou, comme on l'appelait parmi ses amies, par abréviation familière, Léna, ne pouvait se peindre: les mots et les couleurs, quelque nuancés qu'ils soient, ont des limites que le talent même de l'Arioste ou de Corrége ne peut dépasser; la beauté féminine n'en a pas, de limites. On aurait plutôt pu la chanter en musique qu'on n'aurait pu la décrire en paroles ou la représenter en couleurs. Il y a telle mélodie de Rossini, entendue dans une barque portant deux fiancés sur une mer lumineuse, par une belle lune d'été, dans le golfe de Naples, qui m'a fait revoir mille fois plus vraie dans l'imagination la comtesse Léna, que tous les portraits et toutes les descriptions du monde. Moi-même j'ai essayé vingt fois dans ma vie,
Ces lettres d'Uzès, très jolies dans leur léger apprêt, semées de citations de l'Arioste et du Tasse, et aussi de Virgile, de Térence et de Cicéron, que Racine transcrit tous par cœur, ces lettres du printemps d'un poète de génie nous montrent un jeune homme d'une sensibilité très vive et d'un esprit très net, inquiet des femmes et de l'amour, amoureux de la vie et de la gloire, et qui, parmi ses inquiétudes et ses frissons, poursuit son dessein et travaille prodigieusement.
Sur la route, la vigne, en guirlandes, semble avoir été oubliée après une fête; leurs festons de verdure sont jetés comme des filets sur la cime des arbres; le souvenir de ces tableaux revient sans cesse; on voudrait ne plus quitter ces sites de l'Arioste. Les vaches de Castellamare sont renommées par la bonté de leur lait.
La forêt enchantée du Tasse, imitée de cette aventure de l'Arioste et d'abord imitée de Virgile, se rencontre merveilleusement racontée ici pour la première fois en italien moderne. La branche d'un myrte auquel Roger a attaché par la bride l'hippogriffe, et dont le cheval cherche
Je vous arrête, jeune homme, me dit le professeur; vous oubliez qu'un poëte de votre propre pays l'a fait. Ce poëte, c'est Voltaire; Voltaire, l'adorateur et souvent le plagiaire heureux ou malheureux de l'Arioste. Sa tragédie de Tancrède n'est au fond que l'épisode de Ginevra, sous un autre nom. La magnifique invention du sujet, qui appartient tout
À ces observations de Voltaire il faut en ajouter une, qui donne seule le secret de la composition de l'Arioste et du succès de cette oeuvre en Italie. Ce secret, c'est le caractère national des Italiens, c'est le génie du lieu et du peuple.
Tout le monde alors lisait et relisait avec délices le chef-d'œuvre de l'Arioste français; les hommes les plus graves souriaient des amours de Jeanne et de Dunois, des aventures d'Agnès et de Monrose et des exploits de l'âne ailé. Tous les hommes cultivés savaient par cœur les beaux endroits de ce poème divertissant et philosophique.
Le professeur avait, en outre, pour fonction, celle de lecteur dans la maison de Léna. Contempteur né de la poésie moderne, et partisan fanatique des écrivains et des poëtes du seizième siècle en Italie, Dante était sa divinité, Arioste était sa monomanie. Il en avait une édition dans toutes ses poches; ces éditions étaient surchargées de notes sur toutes les marges; il écrivait depuis dix ans des commentaires qui devaient élucider toutes les allusions du poëte de Ferrare. C'est par lui que j'appris que l'Arioste, dans un voyage qu'il fit
Plus loin, nous continuons nos investigations avec la fragile gondole disposée intérieurement comme une voiture; au devant de la gondole, est une espèce de scie d'acier qui brille au clair de la lune comme les dents embrasées des dragons de l'Arioste.
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