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Mis à jour: 6 juin 2025


Arrête, père, lui dit-il; quoiqu'il ne soit pas écrit dans la loi qu'on puisse faire quelque observation quand le kochevoï parle devant toute l'armée, cependant, l'affaire ne s'étant point passée comme tu l'as dit, il faut parler. Tes reproches ne sont pas complètement justes. Les Cosaques eussent été fautifs et dignes de la mort s'ils s'étaient enivrés pendant la marche, la bataille, ou un travail important et difficile; mais nous étions l

Le discours du kourennoï plut aux Cosaques. Ils relevèrent leurs têtes baissées, et beaucoup d'entre eux firent un signe de satisfaction, en disant: Koukoubenko a bien parlé. Et Tarass Boulba, qui se tenait non loin du kochévoï, ajouta: Il paraît, kochévoï, que Koukoubenko a dit la vérité. Que répondras-tu

Qui choisirez-vous maintenant? demandèrent les chefs. Prenons Koukoubenko, s'écrièrent quelques-uns. Nous ne voulons pas de Koukoubenko répondirent les autres. Il est trop jeune; le lait de sa nourrice ne lui a pas encore séché sur les lèvres. Que Chilo soit notre ataman! s'écrièrent d'autres voix; faisons de Chilo un kochévoï. Un chilo dans vos dos, répondit la foule jurant.

Arrête, arrête, interrompit le kochévoï qui s'était tenu jusque-l

Mon tour est venu de dire un mot, seigneurs frères, commença-t- il; enfants, écoutez donc le vieux. Le kochévoï a bien parlé, et comme chef de l'armée cosaque, obligé d'en prendre soin et de conserver le trésor de l'armée, il ne pouvait rien dire de plus sage. Voil

Tous les Zaporogues qui l'entendirent furent ébranlés. Mais as-tu donc oublié, brave polkovnik, dit alors le kochévoï, que nous avons aussi des compagnons dans les mains des Tatars, et que si nous ne les délivrons pas maintenant, leur vie sera vendue aux païens pour un esclavage éternel, pire que la plus cruelle des morts?

Cela dit, il s'en alla sur la place, la foule s'était dès longtemps rassemblée. Tout le monde avait abandonné le travail des canots, car ce n'était pas une guerre maritime qu'ils allaient faire, mais une guerre de terre ferme. Au lieu de chaloupes et de rames, il leur fallait maintenant des chariots et des coursiers. À cette heure, chacun voulait se mettre en campagne, les vieux comme les jeunes; et tous d'après le consentement des anciens, le kochévoï et les atamans des kouréni, avaient résolu de marcher droit sur la Pologne, pour venger toutes leurs offenses, l'humiliation de la religion et de la gloire cosaque, pour ramasser du butin dans les villes ennemies, brûler les villages et les moissons, faire enfin retentir toute la steppe du bruit de leurs hauts faits. Tous s'armaient. Quant au kochévoï, il avait grandi de toute une palme. Ce n'était plus le serviteur timide des caprices d'un peuple voué

Empêchez-les, empêchez-les d'aligner leurs rangs, criait le kochévoï. Que tous les kouréni attaquent

Mot du Jour

l'égaierait

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