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Mis à jour: 6 juin 2025
Il prit son elan de cote et lanca son epaule contre le panneau, qui eclata, brise. Quand le renfort arriva, Gateloup etait deja dans la chambre sans fenetres. Etes-vous la, Rene de Kervoz? demanda-t-il. Il ecouta, mais les battements de son coeur le genaient et l'assourdissaient. Il crut entendre pourtant le bruit de la respiration d'un homme endormi.
Il y a des convenances, et ces braves gens ne lui avaient jamais fait que du bien. La, c'etait le calme bon et noble, la sainte serenite des familles. La vieille mere bercait un enfant, car Rene de Kervoz etait bien autrement engage que le commun des fiances; le pere a cheveux blancs lisait, la jeune fille brodait, pensive et triste.
C'etait la que Rene de Kervoz avait ete introduit le soir meme ou commence notre recit. La trousse de Charlevoy ayant fait encore son office, Jean-Pierre entra dans ce salon ou Rene avait attendu, revant et rafraichissant son front brulant au froid des carreaux, la venue de sa mysterieuse maitresse.
Mais je demande au ciel et a la terre ce que l'Universite, avant sa conversion, pouvait reprocher a l'epee de Georges Cadoudal. Rene de Kervoz neveu de Cadoudal n'etait point mele a ses intrigues desesperees. Il suivait a Paris les cours de l'Ecole de droit et se destinait a la profession d'avocat. Nous devons dire que son oncle lui-meme l'ecartait des voies dangereuses ou il marchait.
Les rayons de la chandelle de suif, penetrant tout a coup dans la cachette, montrerent en effet Rene, etendu sur un lit, la face have, les cheveux en desordre et dormant profondement. Tiens! dit Ezechiel, elle n'a pas tue celui-la. Il examina le reduit d'un oeil curieux. Un joli double fond! ajouta-t-il. Levez-vous, monsieur de Kervoz! ordonna Gateloup en secouant rudement le dormeur.
Ce sont des mots, murmura Jean-Pierre Severin, et le temps passe. Ce sont des choses, patron, de grandes, de nobles choses! Le temps passe, il est vrai, mais ce ne sera pas du temps perdu, car votre jeune ami, M. Rene de Kervoz, est deja sous l'influence d'une preparation hahnemannienne. Je lui ai delivre le traitement qui convient a son etat.
Je n'ai peut-etre, dit Rene qui hesitait, ni les memes sentiments ni les memes opinions que mon oncle Georges Cadoudal. Cela m'importe peu, repartit Lila, j'aurai vos opinions, j'aurai vos sentiments... Je sais que vous cherissez votre oncle; je suis sure que vous ne le trahirez pas... Trahir!... l'interrompit Kervoz avec indignation.
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