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Mis à jour: 6 juin 2025
Quoi! mon parrain se réveilla avec une côte défoncée, sur les pierres de Saint-Suliac, de l'autre côté de la Rance... Il y eut un murmure sourd parmi les soldats et les villageois qui s'étaient rapprochés pour entendre l'histoire. Mais la Fée des Grèves? reprit Kervoz, qui n'était déj
Germain Patou, obstine dans l'espoir, comme tous ceux dont la volonte doit briser quelque grand obstacle, repondit: Je le croirai quand je l'aurai vu. Jean-Pierre raconta en quelques mots l'histoire de ces pauvres lettres, si naivement navrantes, trouvees sur l'appui de la croisee, et dont la derniere, celle qui etait ecrite avec du sang, avait perce le carreau. Rene de Kervoz ecoutait.
Je ne suis pas un demon... Oh! que je voudrais etre un ange pour vous, Rene, mon Rene bien-aime!... Mais il y a peut-etre un demon parmi nous... La blonde?... s'ecria Kervoz malgre lui. Lila eut un etrange sourire. Ma soeur? fit-elle. N'est ce pas qu'elle est bien jolie?... Mais qu'avez-vous donc, Rene?... La main de Rene avait saisi la sienne presque convulsivement. Il etait tres pale.
La main de ma belle inconnue s'est etendue vers le dehors, et Rene de Kervoz, avec une obeissance d'esclave, a quitte l'eglise par la porte laterale. Angele, la pauvre enfant, s'est relevee en gemissant, pour s'elancer encore sur ses traces. Juste a ce moment la confession de l'Allemand prenait fin.
En somme, nous avons voulu montrer ici seulement les debuts d'un praticien original qui, sous la Restauration, quinze ans plus tard, passa pour sorcier, tant ses cures semblerent merveilleuses. Apres qu'il eut prononce le nom d'Angele, Rene de Kervoz redevint silencieux; mais son pale visage prit, en quelque sorte, le pouvoir d'exprimer ses pensees.
Alors elle decouvrit sa lanterne sourde, aux rayons de laquelle nous eussions reconnu cette chambre ou Rene de Kervoz et Lila souperent le soir du jour qui vint commencer notre histoire: La chambre sans fenetres.
Une demi-heure apres seulement, un groupe de faineants quittant la berge du quai de Bethune passa. Aucune ombre ne se dessinait plus aux carreaux du vieux pavillon de Bretonvilliers. Les faineants qui revenaient de la peche avec leurs paniers vides rencontrerent le corps d'Angele. La chasse valait mieux que la peche: au cou d'Angele il y avait une croix d'or, present de Rene de Kervoz.
Je voudrais bien qu'ils vinssent me prendre et me tuer, car cela fait trop souffrir d'attendre! Au dehors, les soudards causaient pour passer le temps. La fée des Grèves, disait Kervoz, les laveuses de nuit. Les Korrigans, les femmes blanches et le reste, ce sont des mensonges, et les nigauds s'y prennent. Mensonges, mensonges, grommelait Merry, quand on a vu pourtant! Est-ce que tu as vu, toi?
Apres la scene mysterieuse et presque muette qui eut lieu, vers la tombee de la nuit, dans l'eglise de Saint-Louis-en-l'Ile, entre cette blonde eblouissante qu'on appelait Mme la comtesse, l'Allemand Ramberg, Rene et l'abbe Martel, scene dont l'apprenti medecin Germain Patou, d'un cote, et Angele de l'autre, furent les temoins silencieux, Rene de Kervoz sortit le premier.
Pas moi, repondit-elle d'un accent melancolique et si persuasif que les soupcons de Kervoz se detournerent d'elle comme par enchantement. Elle ajouta en fixant sur lui la candeur de ses beaux yeux: Ne me soupconnez jamais, je suis a vous comme si mon coeur battait dans votre poitrine! Puis elle repeta: Pas moi... moi, je ne songeais qu'a votre guerison... mais les autres... Ecoutez.
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